"600 chevaux c’est facile" : Toyota promet un nouveau moteur intéressant
Toyota prépare un quatre-cylindres explosif : plus de 600 chevaux dans le viseur ! Et à priori, atteindre cette puissance serait "facile"...
Déjà réputée pour ses moteurs compacts et nerveux, Toyota ne compte pas en rester là. La marque japonaise développe actuellement un tout nouveau moteur quatre-cylindres capable d’atteindre des niveaux de puissance impressionnants. La barre des 600 chevaux ? « Facile », selon les ingénieurs…
Un nouveau moteur XXL dans les cartons de Toyota
Après avoir surpris tout le monde avec son
trois-cylindres 1.6 turbo de 300 chevaux sous le capot de la GR
Corolla, Toyota voit encore plus grand. Une nouvelle génération de moteurs
essence est en préparation, avec des blocs de 1,5 et 2,0
litres, proposés en version atmosphérique ou turbo.
Mais c’est surtout le plus gros des deux qui attire tous les
regards. Le G20E, un moteur 2.0 turbo annoncé comme plus
compact, plus léger et surtout capable de délivrer une puissance
hallucinante.
C’est à l’occasion du dernier Salon de Tokyo, avec la présentation
du concept GR Yaris M, que ce
moteur a commencé à faire parler de lui. Installé en position
centrale arrière et associé à un turbo signé IHI, il
développe déjà entre 400 et 450 chevaux, selon les premières
estimations.
Mais d’après les confidences relayées par le magazine Auto Motor und Sport,
ce bloc pourrait aller beaucoup plus loin. Avec un turbocompresseur
plus performant, les 600 chevaux seraient facilement
atteignables, affirment les ingénieurs de
Toyota.
Une puissance digne des meilleures supercars actuelles… obtenue à
partir d’un simple quatre-cylindres !
Un bloc taillé pour les futures sportives de la marque
Le moteur G20E ne se contente pas d’impressionner par
ses chiffres : il a aussi été conçu pour s’adapter à de
nombreuses configurations. Capable d’être monté en
position avant ou arrière, longitudinalement ou transversalement,
il pourrait équiper une large gamme de modèles Toyota Gazoo Racing
dans les années à venir.
Le retour de noms mythiques comme la Celica, la MR2, ou une nouvelle génération
de GR86 semble désormais plus que jamais envisageable.
Quant à la Supra, Toyota promet déjà qu’elle survivra à la
génération actuelle… Peut-être en partie grâce à ce moteur.
Toyota n’est pas seul dans cette démarche. Le constructeur
s’est associé à Mazda et Subaru pour continuer à faire
évoluer les moteurs thermiques face à la montée en
puissance de l’électrique.
Les trois marques explorent ensemble des alternatives comme les
carburants synthétiques, l’hydrogène liquide ou encore les
biocarburants. Cela, dans l’espoir de prolonger la vie des moteurs
à combustion interne tout en limitant les émissions.
Mazda mise sur le retour des moteurs rotatifs,
Subaru perfectionne ses blocs Boxer, et Toyota… Parie sur des
moteurs quatre cylindres ultra-performants et compatibles avec les
carburants alternatifs.
Un moteur pensé pour être « boosté » aux hormones
Fidèle à son esprit d’ingénierie, Toyota a même
laissé de la marge dans la conception du G20E. Les espaces entre
les cylindres ont été volontairement élargis pour permettre un
réalésage en toute simplicité. Voilà qui facilite ainsi les
préparations extrêmes… De quoi rappeler l’illustre 2JZ, star du
tuning des années 90.
Un prototype déjà aperçu l’an dernier sur une Lexus IS laissait d’ailleurs
présager le potentiel de ce moteur. Les premières impressions
étaient claires. Il s’agit bel et bien d’un bloc destiné
aux passionnés à la recherche de sensations fortes.
Malgré les ambitions de l’industrie en matière de véhicules
électriques, Toyota reste prudent. Le président Akio Toyoda l’a récemment répété
: il ne croit pas à une domination totale de l’électrique.
Selon lui, les moteurs à combustion ont encore leur place.
À condition de s’adapter.
Et avec un quatre cylindres compact, puissant, modulable et prêt à
grimper au-delà des 600 chevaux, Toyota
compte bien prouver que les sensations mécaniques et la performance
brute ne sont pas prêtes de disparaître.



