Lotus Theory 1 : une électrique qui s’inspire de la McLaren F1 ?
Après quelques semaines de teasing, Lotus a levé le voile sur le concept Theory 1, une sportive électrique qui offre trois places et 1.000 chevaux sous le capot !
Lotus dévoile enfin son nouveau concept de sportive électrique après quelques jours de teasing. Baptisé Theory 1, ce modèle s’annonce comme une véritable révolution dans l’univers des voitures de sport. Surtout chez Lotus. Les promesses sont impressionnantes : 1.000 chevaux et une configuration unique à trois places.
Un hommage moderne à la McLaren F1 ?
La McLaren F1 a marqué l’histoire des sportives. Non
seulement pour ses performances exceptionnelles mais aussi pour sa
configuration à trois places, avec le conducteur placé au centre de
l’habitacle. Lotus s’inspire de ce concept
pour sa future Theory 1, une sportive ultra-puissante qui préfigure
la digne héritière de la Lotus Esprit. Évidemment, celle-ci
sera 100% électrique et devrait rester fidèle à l’ADN de la
marque.
Avec cette nouvelle voiture, Lotus entend faire renaître l’esprit
de légèreté et de performance tout acceptant la transition
écologique. Et donc en potassant à l’électrique. Le concept
Theory 1 est une réponse directe à la demande de sportives
électriques, venant compléter une gamme actuellement
dominée par des modèles comme le SUV Eletre, la berline Emeya, et la Lotus Evija. Ce nouveau
modèle comblera également le vide laissé par l’Emira, dernière
voiture thermique produite par Lotus.
Le design de ce nouveau concept apporte quelque chose de nouveau
qui rend au passage un hommage aux modèles emblématiques de
la marque. Notamment la Lotus Esprit. Les lignes sont
épurées et tendues, avec quelques clins d’œil subtils au passé de
la marque. Et comment ne pas parler du mécanisme d’ouverture des
portes. Mais c’est surtout l’intérieur qui surprend, avec
sa configuration à trois places, une rareté dans l’univers
des voitures de sport modernes.
Allégement révolutionnaire pour une sportive électrique
Du côté des performances, Lotus reste fidèle à son
engagement de produire des voitures légères et agiles. Bien que
l’électrification ajoute inévitablement du poids, la Theory 1
réussit à maintenir un poids contenu de moins de 1.600 kg. Rien
d’hallucinant pour une auto en soit, mais déjà un exploit
pour une sportive électrique dotée d’une puissance de 1.000
chevaux.
L’utilisation d’une monocoque en fibres de carbone, permet
d’atteindre à la fois la légèreté et la rigidité essentielle pour
une telle sportive. En termes de motorisation, la Theory 1
est équipée d’une batterie de 70
kWh. Celle-ci alimente au moins deux moteurs permettant
une transmission intégrale. Mais on ne connaît pas encore
exactement la disposition de ceux-ci.
En revanche, Lotus annonce un 0 à 100 km/h en seulement 2,5
secondes. Quant à la vitesse de pointe, ce concept devrait
atteindre 320 km/h. L’un des défis majeurs pour une sportive
électrique est d’offrir une autonomie décente sans sacrifier les
performances. Lotus annonce une autonomie de 400 kilomètres
pour la Theory 1, ce qui reste à confirmer lorsqu’une
version de série sera d’actualité.
Transition compliquée pour Lotus ?
Si ces chiffres sont maintenus, cela ferait de la
Theory 1 une option viable pour les passionnés de sportives.
D’autant que les concernés sont souvent mécontents de la
disparition de modèles thermiques comme l'Élise et
l’Esprit. Avec la Theory 1, Lotus prouve qu’il est
possible de conjuguer puissance, légèreté et technologies
électriques. Et ce dans une seule et même voiture.
Reste encore à déterminer si la version de série de la sportive
électrique respectera tout ce qui est annoncé par le concept. Une
chose est certaine, même à l’état de prototype, ce nouveau
modèle marque le début d’une nouvelle ère pour la marque
anglaise. Celle-ci devrait donc encore travailler pour
repousser les limites du design et des performances. Cela, tout en
restant fidèle à ses racines et son ADN.
Reste à voir comment ce modèle se traduira en version de
série, mais les premiers indices laissent présager un
succès. Succès qu’il faudra encore confirmer au moment d’une
commercialisation. Rappelons que les sportives électriques ne
plaisent pas encore vraiment aux passionnés. En témoigne l’échec commercial de la Rimac
Nevera. L’hypercar 100% électrique ne peut pas compter
seulement sur ces performances hallucinantes pour vendre
des exemplaires.
En témoigne les dires du PDG de Lamborghini qui comprend les clients concernés. Lui pense que sa clientèle est attachée aux V8, V10 et V12… Et qu’il faudra du temps pour leur faire changer d’avis.



























