Nouvelle McLaren W1 : les détails que vous n'avez peut-être pas remarqué...

McLaren utilise avec parcimonie son prestigieux badge « 1 ». Elle réserve ce numéro aux voitures les plus avancées et les plus excitantes de la marque. Au cours des 30 dernières années, seuls deux modèles ont obtenu cette désignation : l'emblématique F1 et la révolutionnaire P1. Aujourd'hui, McLaren en a présenté une troisième, la W1. La W1 surpasse son prédécesseur en termes de conception, de technologie de pointe. Justement, elle regorge de petits détails à côtés desquels ont pourrait passer.

La W1 contient plein de petits secrets

Oui, la McLaren W1 promet beaucoup de choses. Et pour cela, la firme de Woking a énormément travaillé sur beaucoup de détails. Certains constructeurs automobiles utilisent l'impression 3D depuis un certain temps. Principalement pour des pièces spécifiques de finition. Mais plus récemment, un type avancé d'impression 3D nommé « fabrication additive » est déployé pour des composants beaucoup plus sérieux. Voire, pour des éléments essentiels des autos.
Comme la Bugatti Tourbillon, la W1 est équipée de composants de suspension imprimés en 3D. Dans le cas de McLaren, ce sont les triangles et les montants. Ils sont toujours en métal. L’autre petit détail concerne le bouton de démarrage de la McLaren W1. La firme de Woking a conçu une console au style inspiré de l’aéronautique pour abriter le bouton de démarrage du moteur. Mais aussi le commutateur de mode de conduite et les commandes des vitres électriques.
Il y a aussi les portes en « dièdres » qui sont un élément essentiel de toutes les McLaren depuis la F1. Mais elles ont été remplacées par des portes papillon sur la W1. Même si la marque anglaise les appellent « portes anédriques ». Ce terme est emprunté au monde de l'aviation et fait référence à l'angle de l'aile d'un avion. McLaren affirme même que cela donne à la W1 l'apparence de la voiture de Formule 1 MCL38.

Innovations et futur

La W1 est équipée d'une boîte à double embrayage à huit rapports, au lieu de sept pour celle de la P1. Mais l’autre différence majeure c’est que la nouvelle voiture utilise l'énergie électrique, et non le V8, pour la marche arrière. Ce système a d’ailleurs déjà été vu sur l'Artura de la firme de Woking. Mais aussi sur la Ferrari SF90.
Autre petit détail, McLaren s'en tient à l'assistance hydraulique pour s'assurer que la W1 offre de bons retours d’information de la direction. Évidemment, la marque britannique ne pouvait pas négliger l’aérodynamique. Alors, la W1 a la capacité de s’agrandir lorsque l’on hausse le rythme. L'aileron arrière actif « Long Tail » s'allonge de 300 mm lorsque le mode Race est activé. En revanche, en fixant les sièges dans la monocoque directement, la W1 est 71 mm plus courte que si elle était équipée d'un siège plus traditionnel.
Comme sur les LaFerrari, et Bugatti Tourbillon, la W1 est équipée d'un pédalier réglable. Mieux, McLaren affirme que cela donne aux pilotes l'impression d'être dans un prototype du Mans. En revanche, le volant n’as pas subit l’influence du sport automobile. Alors que les rivales de chez Aston Martin et Mercedes ont des volants avec des boutons partout, les designers de la W1 se sont limités à deux boutons. Un pour la fonction E-Boost et un autre pour activer le système DRS.

De belles promesses pour la W1 ?

L'espace de chargement n'est pas une priorité absolue sur des hypercars de ce genre. Elles ont tendance à être utilisées de manière très brève plutôt que pour partir en weekend. En revanche, certains peuvent avoir besoin de transporter quelque chose d’essentiel. Un casque ! La W1 n'a pas de coffre avant ou arrière. Mais McLaren affirme qu'il y a de la place pour deux casques ou deux petits sacs sur un espace derrière les sièges. Celle-ci est accessible en rabattant les appuie-têtes.
Enfin, autre petit détail que vous n’avez peut-être pas remarqué, c’est que le moteur a changé. Bien qu'il partage une cylindrée de 4,0 litres avec le V8 « M840T » de 3.994 cm3 de la 750S… Le MPH-8 de 3.988 cm3 est entièrement nouveau. Il dispose d'un alésage légèrement plus étroit et d'une course des pistons plus longue. Le régime moteur plafonne à 9.200 tr/min. Contre 8.500 tr/min pour la dernière 750S. Le nouveau V8 abandonne également l'amortisseur de vilebrequin traditionnel monté à l’extérieur.

Bref, il a donc été nécessaire de développer entièrement un tout nouveau moteur. Alors, vous saviez tout sur la W1 ? Voilà qui suffit en tout cas à nous donner envie de la voir à l’oeuvre.