Aston Martin Valkyrie : cette version "Anemos" est unique et... dorée ! (+ vidéo)
Pointant le bout de son museau en carbone à la lumière du jour, cette Aston Martin Valkyrie est revêtue d'une livrée unique appelée "Anemos" constituée de violet et de teintées dorées ! Le genre de chose qu'on ne voit guère tous les jours... (+ vidéo).
Déjà produite en série ultra-limitée, l'Aston Martin Valkyrie gagne encore en valeur lorsque affublée d'une préparation spécifique à la demande d'un futur propriétaire trié sur le volet par la marque britannique.
Une Valkyrie unique croisée en rue
Comme récemment avec cette rarissime Ferrari
F40, le photographe-vidéaste derrière la chaîne de
"spotting" automobile The TFJJ est tombé sur un autre
genre de machine, moins ancienne mais au
pedigree non-moins exceptionnel.
Il s'agit ni plus ni moins que l'Aston Martin
Valkyrie, l'incroyable hypercar de tous les extrêmes,
imaginée par Aston Martin en collaboration avec Red Bull Racing et
son gourou technique Adrian Newey, que votre magazine a eu le plaisir de
tester.Dans la vidéo ci-dessous, on ne parle
guère d'une version "pistarde", encore moins d'un
modèle esquissant le prototype qui sera aligné au
Mans, mais bien d'une variante de l'hypercar, mue par un
V12 Cosworth hybride de 1160 chevaux, préparée
pour un des rares acheteurs de cette merveille de technologie
(que certains n'utilisent pourtant
pas).
La Valkyrie en question est revêtue d'une livrée spéciale
intitulée "Anemos", ce qui signifie "vent fort" en
grec, dont la fibre de carbone est teintée de...
violet avec des reflets d'or ! Qu'en pensez-vous
?
Aston Martin Valkyrie : comment fonctionne sa suspension active ?
Schématiquement, la suspension de la Valkyrie ressemble à celle d’une
voiture de course avec des poussoirs actionnant
des amortisseurs (ici pilotés) via des basculeurs, dont la rotation
entraîne des barres de torsion assurant une fonction de
ressort.
Le caractère actif de cette suspension est pris en charge par
quatre vérins hydrauliques intercalés entre le
châssis et chacun des ressorts pour contrôler en temps réel les
mouvements de la caisse, tandis que ceux des roues restent gérés
par la suspension classique. Ainsi, il est possible
d’utiliser des barres de torsion de raideur
raisonnable pour préserver un bon niveau de confort sur
route.
En effet, l’écrasement de la partie passive de la suspension sous
l’effet de l’énorme appui aérodynamique de la
Valkyrie – qui peut atteindre 1 150 kg à haute
vitesse lorsque les flaps actifs sont déployés, comme en
cas de fort freinage – peut ici être compensé par le déploiement
des vérins pour maintenir la hauteur de caisse optimale
nécessaire au bon fonctionnement de l’effet de sol
de la voiture. De même, les vérins sont aussi utilisés pour
limiter en temps réel les mouvements de plongeon au
freinage, de roulis en virage ou de cabrage à l’accélération.
La philosophie des concepteurs de la Valkyrie consistant à conserver au maximum les sensations d’une suspension classique passive, ils ont gardé des barres antiroulis mécaniques habituelles dont ils auraient pu théoriquement se passer grâce aux vérins hydrauliques. Le comportement de la voiture et son équilibre se montrent ainsi plus prévisibles à l’approche des limites d’adhérence.
Source, photos et vidéos : The TFJJ YouTube



