Bugatti : un mystérieux modèle avec des batteries à semi-conducteur ?

Publié le 10 décembre 2025 à 18:30
Bugatti : un mystérieux modèle avec des batteries à semi-conducteur ?

Bugatti prépare l’avenir : une supercar équipée d’une batterie à semi-conducteurs en vue ? C’est bien possible.

La prochaine Bugatti pourrait embarquer une technologie révolutionnaire développée par Rimac : une batterie à semi-conducteurs plus légère, plus rapide à charger et plus performante.

Une avancée stratégique pour Bugatti et Rimac

Alors que les géants asiatiques dominent le marché des batteries, Rimac Technology, la branche ingénierie du constructeur croate, se démarque avec des solutions innovantes pour les véhicules électriques de demain. Parmi les projets les plus prometteurs figure une batterie à semi-conducteurs. Celle-ci est susceptible d’équiper la future Bugatti, attendue d’ici 2030.
Fruit d’une collaboration avec ProLogium, spécialiste des cellules à semi-conducteurs, et Mitsubishi, expert en matériaux composites, cette nouvelle batterie promet une densité énergétique supérieure de 20 à 30% par rapport aux batteries actuelles. Le pack de 100 kWh en phase de test serait également 30 kg plus léger qu’une batterie traditionnelle.
Outre ses performances, l’objectif affiché est d’atteindre une parité de coût avec les cellules NMC d’ici 2035. Ce tournant technologique représenterait une véritable révolution. Surtout pour le segment des supercars électrifiées.
Selon Nurdin Pitarevic, directeur des opérations de Rimac Technology, les premiers essais de cette batterie innovante débuteront prochainement.

Elle pourrait ainsi équiper un modèle Bugatti à production moyenne dès 2030. Il ne s’agirait pas d’une simple déclinaison de la Tourbillon à moteur V16. Mais bien d’un tout nouveau véhicule venant enrichir la gamme de la marque.

Rimac : un acteur discret mais influent

Bien que de taille modeste comparée aux mastodontes du secteur, Rimac Technology s’est imposée comme un fournisseur clé dans l’écosystème électrique mondial. Depuis son indépendance en 2022, l’entreprise croate fournit des batteries et essieux électriques de haute technologie à plusieurs grands constructeurs.
En parallèle des batteries, Rimac développe des essieux électriques complets intégrant moteurs, transmissions et électronique. Adaptables aux architectures à traction avant, arrière ou intégrale, ces ensembles peuvent délivrer entre 200 et 470 chevaux. Voilà qui les rend ainsi compatibles avec un large éventail de véhicules sportifs.
Des marques prestigieuses telles que Porsche, BMW ou encore la jeune pousse saoudienne Ceer font déjà appel à cette technologie. Le futur SUV de Ceer, conçu avec Foxconn, bénéficiera notamment d’un essieu arrière signé Bugatti Rimac. Il sera capable de délivrer une puissance proche de celle du moteur arrière de la Rimac Nevera (1.288 chevaux)… Cela, tout en affichant un poids réduit de 66 kg.

Quel avenir pour la supercar électrifiée chez Bugatti ?

Rimac prévoit également un essieu ultra-compact de 48 kg pour 500 chevaux, confirmant sa volonté de démocratiser les hautes performances électriques.
Avec cette batterie à semi-conducteurs en ligne de mire, Bugatti semble se préparer à une nouvelle ère où la performance rime avec électrification. Loin d’un simple effet d’annonce, cette stratégie s’inscrit dans un partenariat technologique solide avec Rimac. D’autant que la marque est devenue un acteur incontournable de la mobilité électrique haut de gamme.
Si peu d’informations circulent sur ce mystérieux modèle, une chose est sûre… Bugatti pourrait marquer l’histoire une fois encore. Non plus avec un moteur thermique d’exception. Mais grâce à une technologie électrique de rupture. Rendez-vous dans les prochaines années pour découvrir la supercar du futur... Propulsée par l’innovation croate.
Et ça, ce sera une révolution, quelques années seulement après le passage à l’hybride… Et l’arrêt du célèbre W16 de la firme alsacienne.

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À propos de l’auteur
Hugo Quintal
Hugo Quintal
Passionné d'automobile depuis le plus jeune âge, je me suis spécialisé dans le journalisme auto lors de mes études. Mon truc à moi ? Les nouveautés, les technologies, la performance... Des passions dans la passion que j'ai découvertes en essayant tout ce qui roule sur cette planète. Quand je n'écris pas et que je ne suis pas derrière un volant... Je suis sur l'eau, en Kite ou en Wakeboard.
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