Lexus LC 500 Pinnacle : un adieu discret avec un ultime V8 atmo ?
La Lexus LC 500 Pinnacle Edition pourrait être le chant du cygne pour le V8 atmosphérique. Mais aussi pour le modèle LC au catalogue.
Alors que la gamme LC continue de faire les beaux jours de Lexus, le constructeur nippon lève le voile sur une édition très spéciale réservée à son marché domestique. La LC 500 Pinnacle pourrait bien incarner l’ultime hommage au légendaire V8 atmosphérique de la marque. Une sortie discrète, mais pleine de symboles.
Une série limitée à forte valeur symbolique chez Lexus
Lexus entame l’année modèle 2026 au Japon en
dévoilant une édition exclusive de sa GT de luxe. La LC 500
Pinnacle. Disponible en coupé comme en cabriolet, cette
version haut de gamme sera produite à seulement 100 exemplaires
pour chaque carrosserie. Objectif : proposer le summum du
raffinement et des performances sur base de LC,
tout en conservant le bloc V8 atmosphérique de 5,0 litres
emblématique.
>Si Lexus ne confirme pas officiellement la fin de production de la LC 500
actuelle, cette édition limitée, qualifiée de
« sommet » par le constructeur, pourrait bien faire
office d’adieu. Mais en beauté ! Il fallait bien cela pour
ce modèle né en 2016 après un concept présenté en
2012.
La LC 500 Pinnacle reprend des éléments aperçus sur les éditions
spéciales nord-américaines, à l’image de la série Inspiration.
On y retrouve alors un aileron fixe en carbone déjà vu sur
la version Aviation de 2020. Les deux variantes (coupé et cabriolet) reçoivent
des boucliers avant redessinés avec des appendices aérodynamiques
façon « canards » et une finition noir brillant sur
certaines garnitures.
Un habitacle raffiné et personnalisé
Le coupé LC 500 Pinnacle se pare d’une teinte
exclusive Oborogin, mate et satinée. Tandis que le cabriolet opte
pour un gris Neutrino combiné à une capote marron argentée. Des
jantes forgées noires de 21 pouces viennent parfaire cette allure
élégante et sportive.
À bord, chaque version se distingue par
une ambiance spécifique : noir et blanc pour le coupé, beige selle
et blanc pour le cabriolet. Des détails exclusifs tels que
les plaques « LC Limited Edition », des seuils de porte
en fibres de carbone ou encore
des broderies spécifiques viennent souligner le caractère unique de
cette Lexus Pinnacle Edition.
Sous le capot, pas de révolution. On retrouve donc le V8
atmosphérique de 5,0 litres développant 477 chevaux et 540 Nm de
couple. Il est associé à une boîte automatique à 10
rapports. Ce moteur iconique continue d’offrir une bande-son
envoûtante et des performances de GT affirmée.
Le différentiel à glissement limité bénéficie d’un réglage
spécifique, tandis que le coupé adopte une suspension arrière
creuse en aluminium. De quoi ainsi améliorer la rigidité
et la précision de conduite. Les réglages de châssis diffèrent
selon les versions : plus incisif pour le coupé, plus confortable
pour le cabriolet.
Un lancement exclusif réservé au Japon pour ces LC 500 exclusives
La LC 500 Pinnacle sera donc commercialisée
exclusivement sur le marché japonais à partir du 4 août. Il faudra
débourser la bagatelle de 17,8 millions de yens (environ 110.000
euros). La moitié des unités sera attribuée par tirage au
sort, ouvert entre le 24 juillet et le 7 août, avec une
annonce des heureux élus prévue le 18 août.
>En parallèle, Lexus conserve dans sa gamme japonaise
les versions LC 500 V8 et LC
500h hybride V6 de 3,5 litres. Cette dernière n’est
d’ailleurs plus proposée aux États-Unis depuis le millésime 2026.
Ni même en France.
Aucune modification esthétique majeure n’est
apportée, hormis un nouvel autocollant de porte censé
renforcer la sensation de rigidité. Les prix varient de 14,1 à
14,93 millions de yens pour la LC 500, et de 14,55 à 15,38 millions
pour la LC 500h (soit entre
90.000 et 100.000 euros environ).
Avec cette LC 500 Pinnacle, Lexus célèbre une décennie de
GT à la japonaise, mêlant luxe, sportivité et raffinement.
Mais cette série limitée pourrait bien sonner le glas du V8 atmosphérique dans la
gamme Lexus. La relève électrique ou hybride est-elle déjà en route
? Affaire à suivre.



