Ford met fin aux rumeurs : pas de nouvelle Mustang électrique prévue

Jim Farley, patron de Ford, a tranché. La Mustang, célèbre muscle car, restera fidèle à l’essence. Au moins pour les années à venir. La SUV Mach-E reste l’exception à passer par la fée électricité.

Une clarification nécessaire pour la Mustang

Depuis plusieurs mois, des bruits de couloir annonçaient l’arrivée d’une Mustang électrique destinée à remplacer, à terme, la sportive à moteur thermique. Mais le PDG de Ford a tenu à écarter toute ambiguïté. « Nous ne construirons jamais de Mustang 100% électrique », a déclaré Jim Farley, rappelant que la seule déclinaison branchée du nom Mustang reste le SUV Mach-E.
Le constructeur américain n’est pas seul à constater que les passionnés restent attachés au thermique. Les ventes parlent d’elles-mêmes. La nouvelle Dodge Charger six cylindres fait plus d’émules que sa version électrique. Chez Hyundai, la Elantra N (réservée aux États-Unis) thermique s’est mieux vendue que la Ioniq 6 N électrique, malgré son potentiel. La Mazda MX-5 reste indétrônable dans le monde des roadsters.
Bref, sur le segment des sportives, l’enthousiasme va encore largement au moteur essence. Y compris chez Ford. Et avec un tarif d’accès autour de 32.000 dollars, la Mustang actuelle garde un argument massue : l’accessibilité.

Le V8 en sursis ?

Reste la question du V8, véritable icône de la Mustang. Farley reconnaît que sa survie dépend moins de Ford que des réglementations à venir. « Tant que Dieu et les politiciens nous le permettent », a-t-il glissé avec ironie.
La génération actuelle de Mustang est censée perdurer jusqu’au début des années 2030. Mais l’incertitude plane. Nouvelles lois environnementales, pression politique, ou encore évolutions du marché pourraient forcer la main au constructeur plus vite que prévu.
Ford planche déjà sur la prochaine génération de Mustang, mais rien ne garantit que le modèle conservera ses moteurs thermiques au-delà de la décennie. Le destin de la sportive américaine ne se jouera pas seulement dans les bureaux de Dearborn. Mais aussi dans les couloirs du pouvoir.
Pour l’heure, une chose est sûre : la Mustang n’abandonnera pas son rugissement si cher aux passionnés. Et c’est tant mieux. Mais nul ne sait ce qu’il se passera pour la décennie à suivre. Hybridation ? Downsizing ? Seul l’avenir nous le dira.