Ferrari électrique : la marque confirme quelques détails techniques (+images)

Ferrari entre enfin dans l’ère du silence… Mais à sa manière. La marque au Cheval Cabré a confirmé les premiers détails techniques de son tout premier modèle 100% électrique, attendu pour le printemps 2026. Baptisée pour l’instant Elettrica, cette GT à zéro émission promet de rester fidèle à l’ADN Ferrari. C’est-à-dire performance extrême, précision mécanique et émotion de conduite. Mais avec une toute nouvelle bande sonore.

Un concentré de puissance électrique made in Maranello

Ferrari l’assure : son premier véhicule électrique n’aura rien d’une concession à la mode. Mais bien d’une réinterprétation du plaisir de conduite à la sauce Maranello. Sous sa carrosserie encore camouflée, l’Elettrica embarque quatre moteurs électriques, deux sur chaque essieu, pour une puissance combinée supérieure à 1000 chevaux (735 kW).
>L’essieu avant, dérivé du système de propulsion de l’hypercar F80, développe à lui seul 290 chevaux, tandis que l’arrière atteint 850 chevaux. Ensemble, ils propulsent la GT italienne de 0 à 100 km/h en 2,5 secondes et jusqu’à 310 km/h en vitesse de pointe. Ferrari promet également trois modes de conduite et un comportement à la carte.

• Autonomia, pour maximiser l’autonomie,
• Turismo, pour un équilibre entre confort et puissance,
• Performance, pour libérer tout le potentiel du système.

Le pilote pourra ajuster manuellement le niveau de couple via la palette de droite et moduler la régénération au freinage avec celle de gauche. Un dispositif inédit dans l’univers Ferrari.

Une batterie sur mesure pour une autonomie record chez Ferrari

Sous son plancher, l’Elettrica abrite une batterie de 122 kWh, conçue et fabriquée en interne. Avec une densité énergétique de 195 Wh/kg, Ferrari revendique la valeur la plus élevée jamais atteinte sur une voiture de série.
>L’autonomie devrait dépasser les 530 kilomètres, et la recharge rapide jusqu’à 350 kW permettra de récupérer 80% d’énergie en moins de 20 minutes.
>Grâce à un centre de gravité abaissé de 80 mm par rapport à un modèle thermique, la dynamique de conduite promet de rester au niveau des berlinettes à moteur central. Un sacré pari de la part de Ferrari.
Plutôt que d’imiter artificiellement le bruit de ses V8 ou V12, Ferrari a imaginé une bande sonore unique. Un capteur placé sur l’onduleur enregistre les vibrations mécaniques du groupe motopropulseur et les amplifie pour produire un son électromécanique inédit. Celui-ci est alors modulé selon le régime et l’effort de propulsion. L’objectif : offrir un retour émotionnel fidèle à l’ADN Ferrari, sans tricher avec le passé.

Un châssis haute couture et une architecture repensée pour l’Eletrica

L’Elettrica adopte une architecture 75% aluminium recyclé, avec un empattement court (2.960 mm) et des porte-à-faux réduits. Le poste de conduite est reculé. Cela permet ainsi de renforcer la sensation d’être « dans » la voiture. Un peu à la manière des modèles à moteur central.
Autre innovation : un sous-châssis arrière indépendant, destiné à filtrer bruits et vibrations, tandis que la suspension active 48 V déjà utilisée sur le Purosangue garantit un compromis optimal entre confort et réactivité.
Malgré un poids conséquent de 2.300 kg, Ferrari promet une agilité préservée grâce à un travail minutieux sur la répartition des masses et l’électronique de contrôle du couple.
Ferrari garde le mystère sur le style final du modèle, mais les prototypes aperçus près de Maranello laissent deviner une GT quatre portes et quatre places. En bref, quelque chose de positionné entre le Purosangue et les berlinettes sportives.
Le design intérieur sera dévoilé début 2026, avant la première mondiale au printemps.

Cela devrait avoir lieu dans le tout nouveau bâtiment électrique de Maranello, dédié à la production de cette génération inédite de Ferrari. En 2026, la marque italienne ne se contentera pas d’ajouter une prise à son logo. Elle compte réinventer la supercar électrique avec la rigueur et l’émotion qui ont fait sa légende.
Si la promesse est tenue, l’Elettrica pourrait bien ouvrir une nouvelle ère à Maranello. Une ère où le silence n’efface pas la passion. Mais il la fait résonner autrement.