Une sportive chinoise avec un V8 hybride pour concurrencer Ferrari !

La Chine continue de bousculer l'ordre établi sur le marché des supercars. Après BYD, GAC ou FAW, c’est au tour de Great Wall Motors (GWM) de se positionner face aux géants européens.
À l’occasion du 35ᵉ anniversaire du constructeur, une supercar à moteur central a été dévoilée en toute discrétion. Mais elle promet déjà beaucoup.
Surtout, elle s’annonce comme une rivale directe de la Ferrari SF90 Stradale, avec un V8 bi-turbo hybride rechargeable, un châssis en carbone, et l’ambition assumée de se faire un nom au plus haut niveau.

Une silhouette musclée et racée sous le voile de cette chinoise

C’est via un teaser publié sur Weibo par le président de GWM, Wei Jianjun, que le monde a découvert cette mystérieuse supercar. Sur la photo de groupe des dirigeants, une voiture cachée sous un drap trônait en arrière-plan. Mais elle est suffisamment visible pour éveiller les curiosités. Les premières observations confirment une silhouette très typée moteur central : museau plongeant, hanches larges, arrière étiré et prises d’air généreuses. Curieux pour une auto chinoise.
À l’avant, des phares intégrés aux ailes et des ouïes agressives rappellent l’univers Porsche. De profil, les prises d’air latérales renforcent l’idée d’un bloc thermique positionné derrière les sièges. Le tout repose sur une monocoque en fibres de carbone, pour une rigidité et une légèreté optimales. De quoi vraiment concurrencer Ferrari ?
Le cœur de cette supercar ? Un tout nouveau V8 bi-turbo de 4,0 litres, développé en interne par GWM, et déjà présenté au Salon de Shanghai 2025. Ce moteur thermique sera associé à une hybridation rechargeable. Une configuration qui évoque directement la Ferrari SF90, l’une de ses principales cibles.

Une ambition assumée et des renforts européens

Ce groupe motopropulseur, que GWM prévoit d'utiliser aussi sur des SUV et des pick-up sportifs, offrirait selon les premières fuites des performances de très haut niveau. Mais tout en maintenant un prix d’accès plus abordable que ses concurrentes de chez Ferrari.
Le projet, mené depuis cinq ans, a été confirmé en avril dernier par Wu Huixiao, directrice technique de GWM. Elle insiste sur la volonté de proposer une supercar chinoise performante mais accessible… À des années-lumière des tarifs élitistes du segment.
Elle va même plus loin, affirmant que la future GWM « fera mieux que la Ferrari SF90 ». Un défi audacieux qui reflète les ambitions décomplexées du constructeur chinois.
Pour mettre toutes les chances de son côté, GWM a fait appel à des ingénieurs européens spécialisés dans le développement sur circuit, histoire d’affiner le châssis et la mise au point dynamique du modèle. Bref, la firme chinoise doit s’appliquer si elle veut vraiment concurrencer Ferrari. Ce n’est pas une mince affaire.

Prix et commercialisation : une offensive bien pensée pour la marque chinoise

La supercar n’a pas encore de nom officiel. Mais selon nos confrères de Car News China, une présentation complète pourrait avoir lieu d’ici la fin 2025. Le tarif, lui, devrait débuter autour de 140.000 dollars, soit nettement moins que les autres supercars chinoises électriques comme la GAC Aion Hyper SSR (179.200 dollars) ou la BYD Yangwang U9 (234.200 dollars).
De quoi se positionner de manière agressive, tout en offrant un design spectaculaire. Mais aussi une mécanique noble et des performances de haut vol. Après tout, il faut bien cela lorsque l’on veut impressionner Ferrari.
Avec cette supercar à V8 hybride rechargeable, Great Wall Motors fait une entrée remarquée dans l’univers des GT de luxe. Design affûté, technologie maison, châssis carbone et ambitions claires. Tous les ingrédients semblent réunis pour faire trembler l’ordre établi. Ferrari, McLaren ou Porsche n’ont qu’à bien se tenir : la Chine est en train de créer sa propre élite automobile. Reste à savoir si les clients du monde entier feront confiance à une telle auto chinoise.