La BMW M5 signée Manhart promet d'être un monstre de 900 chevaux (+images)

Quand Manhart s’attaque à la BMW M5 Hybride, c’est près de 900 chevaux pour une berline d’enfer qui apparaissent.
La nouvelle BMW M5 n’avait sans doute pas besoin d’un supplément de puissance. Mais pour Manhart, trop n’est jamais assez. Résultat : une berline transformée en véritable monstre mécanique. Et en monstre de carbone !
Quand 717 ch ne suffisent pas à Manhart
La dernière génération de la BMW M5 impressionne déjà. Avec son V8 bi-turbo hybride de 4,4 litres qui délivre 717 chevaux et 1.000 Nm de couple. Une cavalerie plus que suffisante pour rivaliser avec des supercars sur route ouverte. Mais le préparateur allemand Manhart a décidé de pousser le curseur encore plus loin.
Sous le capot, on retrouve des turbocompresseurs repensés et surtout le boîtier électronique MHtronik maison. Ce dernier reprogramme la cartographie moteur. Ajoutez à cela une ligne d’échappement en inox de course et des soupapes réglables… Et la BMW M5 grimpe désormais à 900 chevaux et 1.200 Nm de couple. Manhart ne donne pas encore de chiffres d’accélération. Mais inutile de tergiverser longtemps : elle sera plus rapide que la déjà redoutable version de série.
Pour encaisser cette surpuissance, la berline reçoit des ressorts courts et, en option, des combinés filetés KW Variant 4. Ceux-ci sont réputés pour leur polyvalence entre confort et efficacité. Les freins carbone-céramique BMW M sont conservés de série. Mais Manhart propose également des alternatives pour les clients les plus exigeants.
Style radical et carbone à foison
Les performances ne suffisent pas, l’allure doit suivre. La MH5 900E s’équipe donc de jantes forgées allant jusqu’à 22 pouces, enveloppées de gommes 295/30 à l’avant et 315/30 à l’arrière. Un kit aérodynamique en fibres de carbone vient parfaire le look de cette BMW M5. Spoiler avant, ailettes latérales, diffuseur et jupes redessinées. Le tout est rehaussé par des stickers dorés « champagne » typiques de la maison Manhart.
Avec ce traitement, la BMW M5 devient plus qu’une simple routière rapide. Elle se rapproche d’une GT survitaminée capable de tenir tête aux hypercars sur certains terrains. Une démonstration supplémentaire que, dans l’univers Manhart, le mot « excès » n’existe pas.
Évidemment, la puissance ne suffit pas à lui permettre de battre des hypercars sur circuit. Mais en accélération pure… Elle pourra effrayer quelques sportives normalement beaucoup plus performantes. Le préparateur allemand ne précise pas le coût de cette transformation. Mais c’est évidemment bien plus cher que le prix d’une BMW M5 de série. Quand on aime, on ne compte pas !