Cette NSX à boîte manuelle a parcouru moins de 500 km par an : une supercar figée dans le temps

Publié le 13 décembre 2025 à 18:00
Cette NSX à boîte manuelle a parcouru moins de 500 km par an : une supercar figée dans le temps

Présentée aux enchères chez Mecum à Kissimmee en janvier 2026, cette Acura NSX de 1991 à boîte manuelle ne totalise qu’environ 14 700 km au compteur. Une jeune classique japonaise dans un état proche du neuf, qui pourrait bien faire grimper les enchères très au-delà de celles habituellement observées pour une NSX.

Garder une supercar presque intacte pendant plus de trente ans, c’est le pari qu’a relevé un propriétaire américain avec sa 1991 Acura NSX. Cette première génération de supercar japonaise, connue en Europe sous le nom de Honda NSX, a longtemps symbolisé le compromis rêvé entre performance exotique et fiabilité du quotidien.

L’exemplaire qui va passer sous le marteau chez Mecum à Kissimmee, en Floride, en janvier 2026 n’est pas n’importe lequel : une NSX manuelle, noire, intérieur cuir ivoire, restée entre les mêmes mains depuis 1991 et affichant seulement 9 119 miles (14 700 km). Sur plus de trois décennies, cela représente moins de 270 miles, soit à peine 430 km par an. Reste à voir jusqu’où cette rareté fera grimper les enchères.

Une 1991 Acura NSX manuelle presque neuve chez Mecum Kissimmee

Préservée dans un garage toute sa vie, cette Acura NSX 1991 apparaît exempte de dommages majeurs d’après Mecum. La carrosserie noire est entièrement d’origine, posée sur les jantes aluminium à cinq branches montées en pneus toutes saisons Hankook Ventus V2 Concept 2. Un simple lustrage suffirait à lui donner un aspect quasi neuf, un détail qui compte pour les collectionneurs en quête d’une vraie "garage queen", souligne Carscoops.

L’intérieur suit la même logique. Les sièges baquet et la partie basse du tunnel de transmission sont habillés d’un cuir ivoire qui a très bien vieilli, tandis que le tableau de bord noir ne montre pas de fissures significatives. Sous le capot, on retrouve le V6 3,0 litres atmosphérique de 270 ch associé à la boîte manuelle à cinq rapports, un ensemble réputé à la fois pour sa durabilité et son caractère. "Une voiture comme celle-ci mérite d'être conduite", rappelle Carscoops.

Pourquoi la Honda NSX première génération est déjà une icône

Lors de son lancement, la Honda NSX première génération a bouleversé le segment des sportives. Châssis et carrosserie tout aluminium, moteur V6 VTEC en position centrale arrière, propulsion : la fiche technique visait clairement des rivales comme la Ferrari 348, mais avec une utilisation beaucoup plus sereine au quotidien. En boîte manuelle, le 3,0 litres C30A développe 270 ch, alors que la version automatique de l’époque se contentait de 252 ch.

Sur le marché américain 1991, la configuration manuelle reste la plus recherchée. Une annonce spécialisée recensait 2 886 exemplaires US en boîte 5 rapports pour ce millésime, ce qui donne une idée de la rareté d’une NSX manuelle restée complètement d’origine, non modifiée et à très faible kilométrage. Ajoutez à cela un seul propriétaire depuis le neuf, et l’auto bascule clairement dans la catégorie des youngtimers de collection les plus surveillées.

Moins de 270 miles par an : un cas extrême sur le marché NSX

Sur le forum NSXPrime, plusieurs propriétaires estiment qu’une NSX parcourt en moyenne environ 8 000 km par an, tandis qu’un faible kilométrage se situe autour de 4 000 km annuels. Avec seulement environ 14 700 km en plus de trente ans, cet exemplaire évolue clairement dans une autre catégorie : à peine 430 km par an, soit près de vingt fois moins qu’une utilisation considérée comme normale.

Les ventes récentes confirment l’appétit du marché pour ces time capsules. Quelques repères suffisent à cadrer le sujet :

  • Gooding & Company a adjugé une Acura NSX 1991 de 7 400 miles pour 66 000 $ (environ 61 000 €).
  • RM Sotheby’s a vendu un autre exemplaire 1991 de 6 000 miles pour 75 600 $ (environ 70 000 €).
  • Une NSX 1991 affichant 8 779 miles est apparue à 99 900 $ (environ 92 000 €) sur une annonce spécialisée.

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À propos de l’auteur
Lucas Brenot
Lucas Brenot
J’aime l’automobile pour ce qu’elle apporte concrètement : la sensation de conduite, le plaisir d’un moteur bien réglé, le soin apporté à un intérieur. J’ai grandi avec des voitures autour de moi, et c’est resté une vraie curiosité au quotidien.
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