F1 - Ecclestone certain que Red Bull restera

L'avenir de Red Bull est incertain depuis un mois et la crise dans laquelle l'équipe s'est plongée seule autour de sa motorisation. Le premier objectif a été de rompre le contrat avec Renault, un an plus tôt que prévu, des progrès à long terme semblant peu probables. Mercedes a refusé de fournir son moteur et Ferrari, après avoir envisagé de le faire, a pris la même décision. Mercedes a reconnu une peur d'être battue par un rival et Ferrari avait la même crainte.
Ferrari a envisagé de fournir son moteur de l'année précédente, ce qui restera interdit l'an prochain et que Red Bull ne voulait pas, en menaçant de quitter le championnat. C'est finalement Toro Rosso qui pourrait avoir ce moteur.
Bernie Ecclestone a tout fait pour que Red Bull reste. Il a senti qu'il n'avait aucun pouvoir mais lorsque l'option que Renault reste le motoriste de Red Bull est apparue, il a eu un rôle important dans les discussions, malgré les réticences du motoriste français.
Interrogé par AUTOSPORT sur la possibilité de voir Red Bull quitter le championnat à la fin de la saison, Ecclestone se montre maintenant confiant.
« Je pense que maintenant, avec ce qui s'est passé, non », a répondu Ecclestone. « Mais avant, je l'ai pensé, oui. » Il ne donne aucune précision sur l'évolution de la situation, précisant seulement que « les choses sont réglées ».
Ces déclarations vont dans le sens de Carlos Sainz Jr: « Je suis optimiste, » a déclaré l'Espagnol à AUTOSPORT il y a quelques jours. « La situation semble s'améliorer. J'espère vraiment qu'il y aura un accord rapidement. »

Partir coûterait cher à Red Bull

Un des éléments pour retenir Red Bull pourrait également être le contrat qui engage l'équipe à disputer le championnat jusqu'en 2020. Un départ pourrait s'avérer très coûteux.
« Regardez, s'il (Dietrich Mateschitz, le propriétaire de Red Bull) dit qu'il part et qu'il le fait, il sait que ça sera très cher, » précise Ecclestone.
Red Bull et Renault doivent encore annoncer leurs projets. Renault doit notamment se prononcer sur le rachat de Lotus, qui n'est toujours pas assuré.