F1 - Ecclestone ne peut pas aider Red Bull

L'avenir de Red Bull est encore au coeur des débats à Sotchi. L'équipe souhaite quitter Renault à la fin de la saison, un an plus tôt que prévu, des progrès étant jugés impossibles. Mercedes ne veut pas fournir l'équipe pour ne pas être battue par un client. Ferrari veut bien fournir son moteur mais la même crainte existe et c'est finalement le groupe propulseur de l'année précédente qui pourrait être fourni.
L'équipe refuse un moteur moins bon et elle menace donc de quitter le championnat. Bernie Ecclestone a voulu aider l'équipe et dans le paddock de Sotchi, il a mis en scène une discussion avec Maurizio Arrivabene, le patron de Ferrari, sous les yeux des photographes et des journalistes. Il assure n'avoir aucun pouvoir.
« Je ne peux pas leur faire faire quelque chose, » a déclaré le gestionnaire commercial du championnat après cette discussion selon Motorsport.com.
Il n'a aucun pouvoir pour contraindre Ferrari ou Mercedes : « Je n'ai pas de moteurs, » précise-t-il. « Ces gens, personne n'a rien fait de mal. Ils suivent les règlements. C'est aussi simple que cela. Ils (les constructeurs) ne décident rien. Ils ont les règlements et ils construisent et font tourner leurs équipes autour des règlements. »
Pour Bernie Ecclestone, très critique du règlement sur les groupes propulseurs, la crise actuelle montre que cette technologie est mauvaise pour la F1.
« Je pense que ça a échoué avant même de débuter, » assure-t-il.

Aucune certitude pour le moment

La position tranchée de Red Bull, qui refuse un moteur de l'année précédente, est mauvaise selon Bernie Ecclestone. Il estime que Dietrich Mateschitz, le propriétaire de Red Bull, devrait accepter cette solution transitoire, mais il n'est même pas certain que Ferrari y est favorable.
« Est-ce qu'il devrait le prendre ? » s'interroge-t-il. « Si j'étais lui, j'y serais préparé. S'ils sont préparés à donner un moteur. Sont-ils préparés à leur donner des moteurs ? »
Un départ des équipes de Red Bull serait une mauvaise nouvelle pour la F1 mais Bernie Ecclestone ne veut pas y songer pour le moment: « Je ne suis pas inquiet parce que je ne sais pas, » assure-t-il. « Je m'inquiète quand je dois m'inquiéter. »
« S'ils s'en vont ? C'est mauvais pour la F1, mauvais pour le sport. »