Luca de Meo : les mauvais résultats d’Alpine liés à son départ ?

Porte étendard de la « Renaulution », Luca de Meo n’a déçu personne à la tête de Renault. Et pourtant, le dirigeant italien francophone a annoncé son départ de Renault ce dimanche en fin de journée. Oui, après le mauvais résultat des Alpine en Formule 1. Mais aussi des A424 aux 24 Heures du Mans. Tout cela est-il lié ?

Alpine, l’échec de Luca de Meo ?

À plusieurs reprises, nous avons entendu dire que le patron de Renault ne voulait pas abandonner les activités sportives d’Alpine. Au contraire, Luca de Meo avait dit qu’il se battrait pour relever le niveau d’Alpine en F1 notamment. Mais en Endurance aussi avec les A424. Pour les 24 Heures du Mans, les deux hypercars de la firme tricolore ont déjà progressé par rapport à l’année dernière. Elles sont arrivées au terme de la course !
Ce n’est pas suffisant ? On ne peut pas se contenter de cela ? C’est un bon début pour des Alpine A424 qui avaient roulé moins longtemps que le Safety Car lors de l’édition 2024 des 24 Heures du Mans. Oups ! Toutefois, Luca de Meo est apparu publiquement sur le circuit de la Sarthe ce weekend. Il était là pour soutenir les autos d’Alpine. Cela semble avoir fonctionné puisque les A424 ont terminé la course. Mais pas à la place rêvée.
Du coté de la Formule 1, le weekend des Alpine n’est… pas à la hauteur des attentes. Les deux monoplaces terminent 13 et 15ème, en dehors des points. Alors que Luca de Meo avait maintenu l’implication d’Alpine en F1… Contre l’avis du conseil d’administration… Rien n’est rassurant pour la marque avec le départ du grand patron. En effet, les spéculations sur l’avenir du « A Fléché » en F1 pourraient reprendre.

Un avenir dans un autre monde

Mais finalement, à en croire les déclarations de Flavio Briatore, devenu directeur de l’écurie Alpine, rien ne change. En effet, le magnat de la Formule 1 italien a déclaré que la décision de Luca de Meo ne changeait rien « Ni pour moi ni pour l’équipe. Et félicitations à Luca pour son nouveau poste ».
Désormais, nous savons que le futur ancien patron de Renault va prendre la place de PDG du groupe Kering, propriétaire de la marque Gucci. Autrement dit, l’italien de 58 ans veut désormais évoluer loin du monde de l’automobile. À en croire les déclarations officielles, sa décision n’a rien à voir avec les résultats décevants des Alpine en Endurance et en F1. On pourrait donc résumer cela en disant qu’il s’agit d’une simple opportunité.
Maintenant, reste à dresser le bilan de Luca de Meo à la tête du groupe Renault. Il faut bien admettre que c’est globalement positif. Les lancements des Renault 5 E-Tech, Scénic E-Tech et bien d’autres modèles sont un succès. Idem chez Alpine… En tout cas du côté des modèles de série. Reste à savoir qui prendra sa suite. Jean-Dominique Senard et Denis le Vot, le directeur général de Dacia, sont les deux noms qui ressortent. Mais rien n’est encore officiel. Il faut donc s’armer de patience. Toutefois, Renault l’assure : la bonne impulsion de de Meo sera poursuivi par le successeur. Affaire à suivre.