Ferrari LaFerrari : le propriétaire évite une facture stratosphérique à 155.000 km !
Après 155.000 km sans pépins, une Ferrari LaFerrari V12 hybride a vécu sa première panne électrique. Découvrez comment une intervention experte a évité une facture... stratosphérique !
Oui, vous avez bien lu. 155 000 km sont affichés au compteur de cette Ferrari LaFerrari et la première panne arrive. Sur cette hypercar, l’alerte n’est pas venue du V12, mais de la partie électrique, avec à la clé une potentielle facture à cinq chiffres que le propriétaire a évitée...
Ferrari LaFerrari (2013) : panne à 155 000 km
Présentée en
2013 et produite à seulement 499
exemplaires, la LaFerrari reste
l’une des supercars les plus sophistiquées de
Maranello. Son
V12 atmosphérique de 6,3 litres est épaulé par un
moteur électrique issu du système
Hy-KERS, pour une puissance totale de 963
ch, un 0 à 100 km/h en 2,9 s et plus de
350 km/h en pointe. Un ensemble d’une complexité
rare… qui peut aussi réserver des surprises.
C’est précisément ce qui est arrivé puisque le moteur
électrique du système Hy-KERS s’est mis
en défaut à cause d’un capteur intégré. Dans un
réseau classique, l’issue aurait été
simple et très coûteuse :
remplacer tout le moteur électrique, une opération
estimée à environ 180 000 €. Mais en
Croatie, l’atelier spécialisé EV
Clinic a choisi une voie bien différente. Selon ses
techniciens, « le moteur électrique est arrivé
avec un défaut interne de capteur. En mesurant manuellement le
capteur redondant, nous avons décodé ses caractéristiques d’origine
et remplacé celui qui était défectueux. La pièce n’était disponible
ni dans le commerce ni auprès du constructeur. Autre problème,
quelqu’un avait déjà ouvert l’unité, retiré un fil du connecteur et
l’avait laissé détaché d’une broche inconnue. »
Ni Ferrari ni Magneti Marelli ne
proposant le composant, seule une intervention au
plus près de l’électronique pouvait sauver le
système. Une opération minutieuse… qui a
finalement permis de remettre le Hy-KERS en
service sans avoir à remplacer l’ensemble du
moteur.
Ferrari LaFerrari (2013) : l’astuce pour éviter une facture salée
Avant d’accepter le remplacement complet, faire
contrôler la panne par un spécialiste des
hybrides capable d’intervenir au
composant reste la clé. Ici, le capteur
incriminé étant intégré au stator
et au résolveur, EV Clinic a exploité le
capteur pour reconstituer ses
caractéristiques et fabriquer un remplaçant
fonctionnel, évitant ainsi la ligne à
180 000 € sur le devis : "Cet exemplaire
précis est un prototype de course construit en un seul exemplaire,
désormais pris en charge chez EV Clinic", précise l’atelier.
Sur une pièce aussi rare, cette approche
chirurgicale fait toute la différence.
L’atelier croate a ouvert le pack, mesuré chaque
module, isolé les cellules
défectueuses et même corrigé une
erreur d’assemblage avant d’opter pour une
réparation ciblée plutôt qu’un
remplacement complet.
Une démonstration que, même sur une
hypercar, une intervention de
précision peut s’avérer plus
pertinente, et nettement moins
coûteuse, qu’un échange standard,
même si l’aspect financier n’est sans doute pas la
première préoccupation d’un
propriétaire de LaFerrari...
Ferrari LaFerrari F150 with 155,000 km and its first electric motor failure — the masterpiece KERS hybrid system delivering 120 kW instantly.
PMSM motor with a hairpin-wound stator.People often ask why we view ultra-high-end hybrid supercars with a different level of respect… pic.twitter.com/Zorz56oZVd
— EV Clinic (@evclinic) November 18, 2025


