F1 - Ecclestone pense que Liberty fait une erreur

Bernie Ecclestone estime que Liberty Media a tort d'investir autant dans la communication de la F1. Il pense que l'actionnaire sort de son rôle.
Il y a un an, Liberty Media a pris le contrôle de la FOM, en
charge de l'aspect commercial de la F1. Le premier changement a été
le départ de Bernie Ecclestone, patron historique de la F1. Chase
Carey, son successeur, estime que pendant plusieurs années, la F1 a
négligé son auto-promotion. Il a notamment
reproché des manques d'implication sur les réseaux sociaux, d'efforts pour
favoriser l'exposition de la Formule 1 et d'innovation.
La F1 a déjà commencé à évoluer, avec de nouveaux événements autour des courses, comme
le F1 Live Londres, une grande démonstration dans
la capitale anglaise. Pour dépoussiérer l'image de la F1, un
nouveau logo a été introduit, symbole de la
nouvelle politique. Autant de changements qui
entraînent des coûts, et donc une baisse de revenus directs pour
les équipes. Elles s'attendent cependant à un retour sur investissement.
Bernie Ecclestone se montre moins optimiste. Il pense même qu'en
investissant dans la communication, Liberty empiète sur le rôle des
équipes et des promoteurs, et trouble le message délivré par la
F1.
« J'y vois un conflit d'intérêt, » commente Bernie
Ecclestone dans Auto Motor und Sport. « C'est important que
les équipes fasse leur promotion elle-même, et que les
organisateurs fassent la promotion de leur évidemment. Si la FOM
s'implique aussi, cela créé une confusion. Qui fait quoi ? Qui dit
quoi ? Comment savoir ce qui est important pour les équipes et les
organisateurs ? »
Ecclestone veut voir la F1 prospérer
Depuis qu'il a perdu son poste, Bernie Ecclestone a pris du
recul. Il pense avoir une vision plus globale de la Formule 1, sans
avoir à traiter les dossiers au quotidien.
« C'est plus calme aujourd'hui, parce que je ne suis plus
impliqué, » précise Ecclestone. « Je vois plus de choses
que je ne ferais pas, ou que je ferais mieux. »
Ecclestone a été vu sur plusieurs courses débuts 2017, mais moins
en fin d'année : « J'ai la sensation que mes successeurs ne
veulent plus me voir sur les pistes, » indique-t-il.
Voit-il la F1 comme son enfant ? « C'est un terme trop
fort, » répond Ecclestone. « C'est une chose que j'ai
aidé à développer. Avec toutes les équipes. Je veux voir le produit
continuer à grandir. »
Il assure n'avoir aucune amertume : « Je suis fier de la F1 et
je veux qu'elle aille bien. »


