F1 - Liberty promet des changements « agressifs »

Liberty Media a l'intention de lancer de nouvelles solutions pour suivre la Formule 1 dès cette année, surtout sur les réseaux sociaux.
Liberty Media, détenteur des droits commerciaux de la Formule 1
depuis le début de l'année, commence à faire bouger les choses.
Le trio désormais à la tête du championnat, Chase Carey, Président,
Ross Brawn, directeur de la compétition, et Sean Bratches,
directeur des opérations commerciales, entame son travail sur les
règlements, qui sont sous l'égide de la FIA, et surtout sur le
marketing. Dès cette année, des nouveautés vont arriver.
« Durant la saison, il y aura un moment où nous commencerons à
insuffler le changement » a expliqué Bratches à Reuters.
« Nous allons être très agressifs. Nous allons essayer de
nouvelles choses, toutes dans l'idée de mieux servir les supporters
de la Formule 1. »
Ces nouveautés devraient passer par une politique de plus en plus
agressive sur internet et les réseaux sociaux. Pendant les essais
de Barcelone, les équipes ont été autorisées à publier des vidéos
des monoplaces en piste, et la F1 en a aussi publié de nombreuses
via ses comptes officiels. Une grande première, qui montre la
politique de Liberty Media.
« Il semble que ça a été très bien reçu par tous ceux
impliqués, » a souligné Ross Brawn dans une interview avec le
site officiel de la F1. « Je pense qu'une bonne chose avec
Sean Bratches et Chase Carey, c'est qu'ils viennent de ce milieu.
Pour eux, c'est totalement normal. Pour nous, c'est anormal en
raison de la façon dont la Formule 1 a fonctionné ces dernières
années. »
« Ils ont beaucoup d'idées comme ça. Certaines marcheront,
d'autres non, ils le savent. Mais nous avons une nouvelle approche.
Ce qui est bien avec ces changements, c'est qu'on peut essayer des
choses, et si elles ne marchent pas, on peut les changer. Ce n'est
pas comme avec le format des courses, où il faut garder ça toute la
saison. »
« Je pense qu'il y aura beaucoup de nouvelles initiatives
cette année. Il y a des choses que nous pouvons lancer et faire
marcher à court terme. »
Un gros travail à faire sur les réseaux sociaux
Bernie Ecclestone ne voyait pas l'intérêt d'investir sur les
réseaux sociaux. Il a cependant accepté un changement de politique
durant ses dernières années comme gestionnaire commercial de la F1.
Le championnat est devenu actif sur Twitter, Facebook, Instagram ou
encore YouTube, mais un gros travail reste à faire.
« Nous ne sommes même pas encore un véritable acteur dans le
monde des médias digitaux, donc nous avons la possibilité d'ajouter
une dimension digitale aux diffuseurs traditionnels, » avait
précisé Chase Carey à Reuters en janvier.
Ross Brawn estime qu'il y a énormément de choses à faire à ce
niveau là : « En termes d'expérience, et d'informations
fournies aux supporters, sur les réseaux sociaux, il y a tout un
aspect de la Formule 1 sur lequel nous pouvons réagir très vite,
pour essayer d'améliorer l'expérience et le spectacle, »
explique-t-il.
Les diffuseurs travaillent aussi sur leurs solutions. Canal+
s'apprête à lancer un mode Expert et un Multi-Live dans son
application MyCanal pour l'Apple TV, afin de pouvoir suivre
plusieurs images simultanément sur le même écran, ce qui est déjà
possible dans la Canal+ F1 App.
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