Chevrolet Corvette : bonne nouvelle, les puristes peuvent respirer !
Selon les déclarations d’un ingénieurs de chez General Motors, les puristes peuvent souffler un grand coup au sujet de la légendaire Chevrolet Corvette...
À l’heure où de nombreuses icônes de l’automobile
passent à l’électrique, la Corvette résiste. Du moins pour encore
un bon moment. C’est le message fort envoyé par Tony Roma,
ingénieur en chef exécutif de la légendaire sportive chez General
Motors.
Alors que la rumeur d’une Corvette 100% électrique ou hybride
rechargeable agite les fans depuis des mois, Roma a décidé de
rassurer les puristes : le V8 n’est pas prêt de disparaître. Et la
philosophie Corvette non plus.
L’expérience de conduite au cœur de l’ADN Corvette
Pour Tony Roma, il ne suffit pas qu’un véhicule soit
rapide. Certes, les voitures électriques accélèrent fort. Mais cela
ne suffit pas à incarner l’esprit d’une vraie sportive.
Selon lui, une Chevrolet Corvette doit avant tout offrir
une connexion viscérale, un plaisir de conduite qui va
bien au-delà des chiffres.
« Démarrer un moteur, ressentir les vibrations, écouter les
bruits mécaniques... C’est ça, une Corvette », insiste Roma.
Et tant que l’électrique ne pourra pas recréer cette émotion,
il n’est pas question de changer radicalement de
recette. Chez GM, le passage au 100% électrique ne se
fera que si l’alternative est objectivement meilleure. Et ce
jour-là, « tout le monde le saura », promet-il.
La Corvette E-Ray, version hybride
auto-rechargeable de la C8, illustre cette philosophie pragmatique.
Elle combine le V8 atmosphérique avec un moteur électrique
à l’avant, sans imposer de contraintes au conducteur. Pas
de recharge manuelle, pas de menus complexes : vous démarrez, vous
roulez, la voiture s’occupe du reste.
Une version électrique ? Pas pour bientôt !
Roma a été très clair sur ce point : l’hybride
rechargeable n’est pas au programme. Jugée trop lourde, trop
coûteuse et inutilement complexe, cette technologie n’a pas sa
place dans la gamme Chevrolet Corvette. Contrairement à Ferrari, McLaren ou Lamborghini, qui multiplient les
configurations plug-in, Chevrolet fait le choix de la
simplicité et de l’efficacité directe.
En avril dernier, GM a présenté un concept électrique inspiré de la
Corvette dans son centre de design britannique. Silhouette
futuriste, motorisation 100% électrique… De quoi nourrir toutes les
spéculations. Mais là encore, Tony Roma a coupé court. Ce
projet n’est qu’un exercice de style, un
hommage visuel, pas une esquisse de la future génération.
Il a même insisté sur le fait qu’une Corvette électrique
devra « mériter son nom ». Pour lui, un simple
badge ne suffit pas. Chez GM, pas question donc de céder aux
pressions réglementaires sans respecter l’héritage du modèle. Voilà
qui devrait faire plaisir à entendre aux puristes de la sportives
américaine.
Et après la C8, un avenir encore V8 ?
La C8 Corvette, avec son architecture à moteur
central, est déjà à mi-chemin de son cycle de vie. Et la C9 est
attendue à l’horizon 2029. D’ici là, la C8 n’a pas dit son dernier
mot. Roma a laissé entendre que de nouvelles versions, dont
une ZR1X de 1.250
chevaux, viendraient encore repousser les limites de la
plateforme actuelle.
Quant à la prochaine génération, elle devrait conserver le
V8… Peut-être en tandem avec une hybridation légère, pour
rester fidèle à l’ADN de la Corvette.
Tout en respectant l’évolution des normes environnementales.
Dans un contexte de transition technologique accélérée, la Corvette
choisit de rester fidèle à sa philosophie. Au moins pour encore une
génération. Chevrolet refuse de céder à la mode du tout-électrique tant que cela
ne servira pas pleinement le plaisir de conduite. Et pour
les passionnés, c’est sans doute la meilleure des nouvelles. Le
mythe américain du V8 a encore de
beaux jours devant lui. Il ne reste plus qu’à espérer que la
Corvette conservera ce moteur le plus longtemps possible. Mais
c’est bien parti pour durer.



