Bugatti défiée par… un fabricant d’aspirateurs chinois !

Bugatti pourrait bientôt avoir de la concurrence. Par qui ? Par une société chinoise de fabrication d’aspirateurs.
Les hypercars électriques ont déjà leurs champions. Bugatti, Rimac ou encore BYD. Mais un acteur inattendu veut s’inviter à la fête. Il s’agit en fait de Dreame, une marque chinoise connue jusqu’ici pour ses aspirateurs sans fil et ses robots ménagers.
De l’aspirateur à l’hypercar pour faire peur à Bugatti
On connaissait déjà les incursions de Xiaomi ou Huawei dans l’automobile. Désormais, c’est au tour de Dreame de vouloir électrifier son image. L’entreprise a bâti sa réputation sur des moteurs miniaturisés tournant à plus de 200.000 tr/min pour des aspirateurs… Une technologie qu’elle rêve de transposer à quatre roues.
Objectif affiché : lancer d’ici 2027 une hypercar électrique capable de se mesurer aux références absolues du segment. Rien que ça. Dreame ne veut pas seulement miser sur la performance brute. La future machine serait équipée de systèmes intelligents. On pense notamment à un assistant vocal avancé, de l’IA adaptative, des fonctions connectées inédites…
Bref, une approche qui s’inspire plus du smartphone que de l’automobile traditionnelle. Mais tout en concurrençant des références comme Bugatti. Une stratégie qui pourrait séduire une génération habituée à tout gérer depuis son téléphone.
L’histoire nous rappelle pourtant que ce pari n’est pas sans risque. Le Britannique James Dyson avait lui aussi tenté l’aventure avec un SUV électrique haut de gamme. Résultat : 500 millions d’euros perdus et un projet avorté en 2019. Faute de modèle économique viable. Dreame espère évidemment éviter ce scénario catastrophe.
Un Everest face aux géants
Pour se faire une place, Dreame devra affronter des concurrentes déjà établies. Bugatti Chiron voire, Tourbillon, Rimac Nevera, ou encore la BYD Yangwang U9. Des hypercars vendues plusieurs millions d’euros et déjà auréolées de records. Le vrai défi ? Convaincre une clientèle ultra-exclusive de miser sur un constructeur sans aucune légitimité automobile. Dit comme ça, cela parait mission impossible.
La firme annonce avoir déjà rassemblé près de 1.000 ingénieurs venus de l’automobile et de l’électronique pour mener le projet.
Reste à savoir si ce « rêve » – pour une marque comme « Dreame », rien d’étonnant – prendra vie sur la route… Ou rejoindra la longue liste des ambitions trop folles pour se concrétiser.
Une chose est certaine : cela montre que la Chine ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, rappelons que les marques asiatiques se montrent de plus en plus présentes en Europe. Désormais, elles veulent même à des segments presque intouchables. Reste que si les performances sont là… Mais que le tarif est divisé par deux… Cela peut convaincre quelques passionnés. Mais peut-être pas les puristes de Bugatti.