Tesla Roadster : sa présentation reportée au 1er avril, et ce n'est pas une blague

Publié le 7 novembre 2025 à 13:00
Tesla Roadster : sa présentation reportée au 1er avril, sans blague

La Tesla Roadster, retardée de nombreuse fois, voit son lancement désormais prévu pour le 1er avril 2026… Et non, ce n’est pas une blague.

Annoncée en grande pompe en 2017, la deuxième génération de la Tesla Roadster refait parler d’elle. Après une longue série de reports et d’effets d’annonce, Elon Musk assure que la présentation officielle aura lieu le 1er avril 2026. Une date symbolique qui soulève, une fois encore, scepticisme et curiosité.

Tesla Roadster : une présentation qui frôle le gag

Huit ans après sa révélation initiale, le futur Roadster semble toujours aussi insaisissable. À tel point que sa sortie est devenue un « running gag » dans l’univers automobile. Elon Musk, fidèle à son style provocateur, a choisi une date aussi culottée qu’ambiguë pour sa présentation officielle. Le 1er avril 2026 ! Oui, le jour du fameux « poissons d’avril ».
« Ce sera la présentation de produit la plus excitante jamais réalisée, que ça marche ou non », a lâché Elon Musk lors d’une réunion post-assemblée générale avec les actionnaires de Tesla. Et pour ajouter à la confusion, il a précisé avec ironie : « Je pourrais toujours dire que je plaisantais ».
Malgré ces déclarations à grand spectacle, le doute subsiste. D’après plusieurs sources internes, dont une offre d’emploi publiée récemment par Tesla, le design définitif du Roadster ne serait toujours pas finalisé. Ce qui signifie que sa mise en production, officiellement attendue 12 à 18 mois après la présentation, ne débuterait pas avant fin 2027. Une attente interminable pour certains clients ayant déjà réservé leur exemplaire… en 2017.

Tesla, la promesse perpétuelle ?

Musk a pourtant promis une version radicalement différente du prototype initial, évoquant des technologies inédites. Il a même renommé le modèle « Roadster 2 », laissant entendre un repositionnement stratégique. Ou du moins un gros écart par rapport aux attentes initiales.
Mais sans éléments tangibles, difficile d’y voir autre chose qu’un effet d’annonce de plus. L’affaire du Roadster n’est pas un cas isolé chez Tesla. Le Cybertruck, révélé la même année, a lui aussi pris un retard considérable. Son prix ayant explosé en chemin. Le fameux modèle à 25.000 dollars annoncé par Musk s’est transformé en une version simplifiée de la Model 3… à 37.000 dollars. Quant aux Model S et X, longtemps figures de proue de la gamme, ils sont désormais jugés dépassés face à une concurrence plus moderne.
Ces retards en série et cette communication floue interrogent sur la stratégie d’Elon Musk. Surtout après l’annonce de sa rémunération faramineuse, liée à des objectifs de croissance particulièrement ambitieux.

Tesla Roadster 2 : feu de paille ou renaissance électrique ?

Une rémunération qui vise avant tout à l’ancrer chez Tesla, malgré ses multiples engagements avec SpaceX, xAI ou d’éventuelles sollicitations gouvernementales. Difficile à ce stade de savoir si la présentation prévue pour avril 2026 marquera le retour en force de la Tesla Roadster… Ou simplement un nouveau coup de bluff médiatique.
Ce qui est certain, c’est que Tesla joue ici une carte symbolique : prouver qu’elle peut encore faire rêver. Surtout dans un contexte où ses modèles les plus récents peinent à se renouveler et où la concurrence électrique devient féroce. Alors, le 1er avril 2026, véritable démonstration ou énième poisson d’avril signé Elon Musk ? Réponse dans... très longtemps.
Ce qui est certain, c’est que le dirigeant de la marque n’en démord pas. Il veut sa Tesla Roadster de deuxième génération. Malheureusement pour lui, tout porte à croire qu’elle n’arrivera que 10 ans après sa première « présentation ». Si on peut appeler sa une présentation. Accordons-nous sur le terme de « promesse ». Espérons que le feu de paille daigne prendre un jour.

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À propos de l’auteur
Hugo Quintal
Hugo Quintal
Passionné d'automobile depuis le plus jeune âge, je me suis spécialisé dans le journalisme auto lors de mes études. Mon truc à moi ? Les nouveautés, les technologies, la performance... Des passions dans la passion que j'ai découvertes en essayant tout ce qui roule sur cette planète. Quand je n'écris pas et que je ne suis pas derrière un volant... Je suis sur l'eau, en Kite ou en Wakeboard.
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