IndyCar : "Nous, les Schumacher, sommes plus rapides avec des roues libres"

Pour sa première apparition officielle en IndyCar, Mick Schumacher a frappé fort. Le fils de Michael Schumacher, septuple champion du monde de F1, a ainsi bouclé ses premiers tours de roue sur le circuit routier d’Indianapolis avec un rythme qui n’a laissé personne indifférent.

Des débuts tonitruants à Indianapolis pour Schumacher Jr.

Sous les couleurs de Rahal Letterman Lanigan Racing, Schumacher a pris le volant d’une Dallara-Honda sur le tracé de 3,91 km, situé au cœur du légendaire Indianapolis Motor Speedway.
Malgré une première journée d’essais, l’Allemand s’est immédiatement mis dans le rythme. Il a même signé un temps au tour estimé à 71 secondes, soit dans le sillage direct des meilleurs chronos enregistrés en course lors de l’épreuve du 10 mai 2025.
Pour mémoire, les meilleures qualifications cette année-là tournaient autour des 69 secondes, mais avec des conditions idéales : pneus neufs, réservoir quasi vide et réglages optimisés.
Autant dire que pour une première, Mick a frappé fort. Souriant et détendu après la séance matinale, Schumacher a confié aux journalistes présents sur place la chose suivante.
« Je voulais tester une IndyCar depuis longtemps. Beaucoup de pilotes que j’ai croisés en Formule 1 m’ont parlé de la sensation unique que procure cette voiture. Et je confirme : c’est un vrai plaisir à conduire ! ».

Un trait d’humour à la Schumacher

« Nous, les Schumacher, on est plus rapides quand on a les roues libres ». Une phrase qui résume bien l’état d’esprit du jeune pilote, heureux de retrouver une monoplace compétitive après deux saisons passées en réserve chez Mercedes F1 et Alpine.
L’un des aspects les plus redoutés des monoplaces d’IndyCar, c’est l’absence totale de direction assistée. Mais pour Mick Schumacher, pas question de s’en plaindre. « Certains m’ont dit que la direction était très lourde. Franchement, c’est comparable à la Formule 2. C’est physique, oui, mais c’est ce qu’on aime ».
Une déclaration qui en dit long sur sa motivation. Dans un championnat où la rigueur physique est essentielle, cette aisance pourrait jouer en sa faveur.
L’après-midi devait être consacrée à d’autres séries de tests, avec une piste plus chaude et des relais plus longs. Schumacher s’est montré prudent quant à son avenir. "Pour l’instant, je veux juste m’amuser. Le plus important, c’est de piloter là où je me sens bien. Le reste viendra naturellement."

Un nouveau départ, un même ADN

Rahal Letterman Lanigan Racing, qui cherche à renforcer son équipe pour 2026, n’a fait aucun commentaire. Mais dans le paddock, les observateurs évoquent déjà un futur engagement à temps plein si les essais se confirment.
En l’espace d’une matinée, Mick Schumacher a alors rappelé qu’il n’avait rien perdu de son talent ni de son envie. Sa vitesse, sa capacité d’adaptation et son enthousiasme communicatif ont marqué les esprits sur un continent où la course automobile garde un parfum d’aventure.
S’il décidait de poursuivre l’expérience, le fils du Baron Rouge pourrait alors bien écrire un nouveau chapitre de la saga Schumacher. Cette fois sur le sol américain.
Et à en juger par son sourire à la sortie du cockpit, l’histoire ne fait que commencer. Reste à savoir si le jeune allemand trouvera une place au volant d’une monoplace pour la saison. Rappelons que Schumacher a fait de belles saisons en WEC et en Formule 1 auparavant. Et il est évident que tous les passionnés du Kaiser rêvent de revoir briller le nom Schumacher en F1 un jour.