« Améliorer les règles » : la FIA veut assouplir cette règlementation

Publié le 29 avril 2025 à 12:00
FIA

Le Président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a fait savoir qu’il allait apporter quelques modifications concernant une règlementation peu appréciée par les pilotes. Avec pour objectif de l’assouplir.

En Formule 1 comme dans les autres championnats, les pilotes doivent maintenant faire preuve d’une concentration ultime lors de leurs différentes prises de parole. En effet, la FIA sanctionne désormais tout juron, qu’il soit prononcé en conférence de presse ou à la radio. Une règlementation qui a déjà causé des problèmes à certains pilotes, dont le champion du monde de F1 Max Verstappen. Le Président de la FIA a justement annoncé quelques ajustements pour assouplir cette règlementation.

Des sanctions qui coûtent très cher

C'est un constat récurrent depuis plusieurs Grands Prix. La chasse aux jurons de la FIA a poussé les pilotes à devenir très prudents. Notamment lors de leurs échanges avec les médias. À tel point que Max Verstappen a même refusé de commenter la pénalité qu’il a reçu lors du Grand Prix d’Arabie saoudite. Bien entendu, la plupart des grossièretés proférées par les pilotes étaient dites sous le coup de l’adrénaline ou de l’émotion.
Mais volontaires ou non, ces jurons peuvent être extrêmement coûteux pour les pilotes. Tant financièrement que sportivement. En effet, la première infraction est actuellement sanctionnée par une amende de 10 000 euros (40 000 euros en F1). La seconde est assortie d’une amende de 20 000 euros (80 000 euros en F1) avec une suspension d’un mois avec sursis. La troisième entorse coûte 30 000 euros (120 000 euros en F1). Elle est assortie d'une suspension effective d’un mois ainsi qu’un retrait de points au championnat ! Sans oublier une petite subtilité : les compteurs ne sont remis à zéro qu’après 2 ans sans infraction.

La FIA veut assouplir la règlementation

Le barème de ces sanctions est justement détaillé dans « l’annexe B » du code de la FIA. On le sait, le GPDA (Grand Prix Drivers Association) fait régulièrement valoir ses revendications auprès des instances dirigeantes. Cette réglementation concernant les jurons a entraîné de nombreuses discussions avec la FIA. Justement, le Président de la Fédération Internationale de l’Automobile a annoncé que cette annexe allait faire l’objet de quelques améliorations.
Quelques détails restent à préciser. Toutefois on sait déjà que les échanges radio ne feront l’objet de sanctions que si un juron est proféré à destination d’un officiel, ou s’il s’agit de langage discriminatoire. En revanche, pas de changement dans ce que la FIA appelle « l’environnement contrôlé », c’est-à-dire les salles de presse. Le barème des sanctions pourrait donc s’assouplir. Pour rappel, en Formule 1, les amendes sont multipliées par 4 par rapport aux autres championnats.
Enfin, précisons que c'est l'article 12 du Code Sportif International qui régit ces règles de langage. Celui-ci proscrit « Tout propos, acte ou écrit qui porte un préjudice moral ou matériel à la FIA, à ses organes, à ses membres ou ses dirigeants, et plus généralement à l’intérêt du sport automobile et aux valeurs défendues par la FIA ».

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À propos de l’auteur
Maxime Duchemin
Maxime Duchemin
Passionné d'automobile depuis le berceau, je n'ai pas pris le chemin du journalisme aussitôt. Après quelques années passées dans la restauration, l'appel de la passion s'est fait sentir. Je suis convaincu que chaque voiture présente de l'intérêt, de la Dacia Spring à la Bugatti Tourbillon. La plus belle de toutes ? La Ferrari Testarossa, que j'avais en miniature étant enfant et que j'espère bien avoir un jour dans mon garage. Mais je pourrais aussi me laisser convaincre par une BMW 850 CSi...
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