Alpine A110 : et si les américains avaient finalement le droit de l'avoir ?

Et si la plus légère des sportives françaises posait enfin ses roues aux États-Unis ? C’est un vieux fantasme, mais cette fois, Alpine semble prête à sauter le pas. Et pas toute seule… L’A110 va donc peut-être faire rêver les américains.

Une Alpine A110 made in France, destination Amérique ?

Elle pèse à peine plus d’une tonne, avale les virages comme personne, et incarne ce qu’il reste de plus pur dans le monde des sportives modernes. Vous l’avez reconnue, c’est l’Alpine A110. Depuis son retour en 2018, la berlinette fait battre le cœur des puristes. Et voilà qu’Alpine évoque de plus en plus sérieusement son arrivée aux États-Unis.
Philippe Krief, patron de la marque, l’a récemment confirmé. L’A110 a une vraie carte à jouer outre-Atlantique. Mais elle ne suffira pas à elle seule. « L’A110 est l’essence même d’Alpine, mais aux États-Unis, elle aura besoin d’un modèle compagnon pour assurer une base commerciale solide », explique-t-il.
Pas question de renier l’ADN de la marque, pourtant. Krief insiste : pas de gros SUV pataud chez Alpine. En coulisses, les équipes planchent sur un crossover sportif du segment D/E, basé sur la nouvelle Alpine Performance Platform. Objectif ? Chasser sur les terres du Porsche Cayenne, mais à la française. Un pari risqué ? Peut-être.

Mais si Alpine veut séduire le marché US, elle devra parler le langage des volumes. Tout en gardant ce supplément d’âme qui fait le charme de la marque.

Une arrivée en 2027… ou un peu plus tard

Officiellement, l’arrivée d’Alpine aux États-Unis fait partie du plan de mondialisation prévu pour 2027. Mais avec les incertitudes du marché (tensions commerciales, virage électrique, réglementation), l’échéance pourrait glisser à la fin de la décennie.
D’ici là, Alpine peaufine son offensive. Sept nouveaux modèles sont prévus, dont une compacte sportive électrique, un SUV, un grand coupé 100% électrique, et, qui sait, peut-être une A110 survitaminée pour marquer les esprits dès l’arrivée.
Parce qu’il est rare de voir une marque européenne de niche tenter l’aventure américaine avec une vraie voiture de sport, sans compromis. Parce que l’A110 mérite un public plus large que celui de quelques passionnés éclairés. Et parce que le monde a besoin de plus d’Alpine sur ses routes.
Alors, bientôt une A110 dans les rues de Miami ou sur les lacets de la côte californienne ? On croise les doigts. Et on espère que les américains sont prêts à découvrir ce que c’est le plaisir de conduite à la française.