Mercedes Baby Classe G : l’icône devient plus petit mais garde son ADN
En plus de la version Cabriolet, le Classe G va avoir droit à sa version Baby. Le même en plus petit ? Oui, mais pas que.
Mercedes ne compte plus le nombre de vies de son indestructible Classe G. Thermique, électrique (le G580 EQ), AMG délirants… Et bientôt une version cabriolet. Mais la marque de Stuttgart prépare désormais une déclinaison inattendue. Un Baby G, censé condenser tout l’ADN du « vrai » G dans un gabarit réduit. Et pour rassurer les puristes, la copie ne sera pas une simple dilution.
Un projet sur-mesure pour Mercedes, pas un bricolage
Contrairement à ce que l’on aurait pu craindre,
Mercedes n’a pas greffé le look carré du Classe G sur
une plateforme banalisée de SUV. Non : les ingénieurs ont
développé une architecture spécifique. Une sorte de «
châssis en échelle miniature », conçue uniquement pour ce modèle.
Markus Schäfer, patron de l’ingénierie du groupe, l’assure. «
Un Classe G ne peut pas se contenter d’une base existante. Chaque
pièce a dû être réinventée, jusqu’aux poignées de portes
».
Visuellement, le Baby G reprendra les codes sacrés de l’icône.
Proportions cubiques, phares ronds, surfaces verticales.
Mais Gorden Wagener, le gourou du design Mercedes, promet une
relecture « plus nette, plus jeune, plus moderne » du
langage stylistique. Premier teaser à l’appui : une poupe
costaude, qui respire autant la robustesse que l’air du
temps.
Là où le Baby G surprend, c’est dans son choix technique. Il sera
exclusivement électrique. Pas d’essence, pas de Diesel, pas
d’hybride. Mercedes veut en faire le petit frère branché du G. Mais
pensé pour les villes et les périphéries.
Vers une « marque G » à part entière
Attention, ce Baby G sera toujours capable de
se défendre en dehors des sentiers battus. Les
caractéristiques techniques restent secrètes. Mais la plateforme
dédiée laisse imaginer une batterie logée dans le plancher et une
transmission étudiée pour offrir un minimum de crédibilité en tout-terrain.
L’objectif est limpide : transformer « G » en label autonome.
À l’image de Range Rover ou Defender chez JLR. Avec le Baby
G comme porte d’entrée, le grand Classe G en figure
tutélaire, le futur cabriolet en produit d’image, et
pourquoi pas d’autres variantes à venir.
Les prototypes roulants sont attendus dès l’an prochain,
pour un lancement prévu en 2026. Voire 2027. Quoiqu’il en
soit, nous avons hâte de le découvrir en vrai. Mais
surtout de savoir à quel prix Mercedes prévoit de le
commercialiser. Sera-t-il vraiment accessible ? Pas certain. D’ici
là, une question plane : un Baby G électrique peut-il conserver
le charisme et l’authenticité d’un vrai G ? Mercedes promet que
oui. Les puristes, eux, attendront le premier essai pour en
juger.



