Grand Prix de France F1 : Anne Hidalgo donne son feu vert pour Paris !
Anne Hidalgo, la Maire de Paris, a officiellement donné son feu vert à l'organisation du Grand Prix de France de Formule 1 aux abords de la capitale française, selon certaines conditions acceptées par la FOM et la FIA.
Bernie Ecclestone va-t-il voir l'un de ses voeux pieux devenir réalité de son vivant ? L'ancien homme fort de la Formule 1, âgé de 94 ans, n'avait jamais caché son envie d'amener la discipline-reine du sport automobile à Paris, du temps où il gérait le business d'une poigne de fer. On apprend qu'un accord a finalement été trouvé entre les têtes pensantes du sport et les instances dirigeantes de la "ville lumière".
GP de France F1 à Paris : quand Briatore tire les ficelles
La Formule 1 à Paris, ce n'est guère neuf.
Début 2025, Flavio Briatore, le nouvel homme fort
d'Alpine, déclarait haut et fort que la
capitale est, à ses yeux, le seul endroit sensé pour un
retour de la France au calendrier de la discipline-reine du sport
auto.
A entendre de telles déclarations, surtout émanant d'un personnage
coutumier de ce genre de sortie ou n'hésitant
guère à enfoncer quelques clous pour servir son intérêt ou celui
d'un partenaire, plus d'un observateur s'était montré
perplexe quant à la véracité et, surtout, la
faisabilité d'un tel projet...
Quelques
semaines plus tard, il s'avère que les commentaires de l'ancien
patron de Renault F1 n'étaient pas tout à fait dus au
hasard. On apprend en effet que l'Italien travaille depuis
des mois au retour du Grand Prix de France sur l'échiquier
mondial de la F1 !
Briatore avait été dans un
premier temps enrôlé par Luca De Meo pour
remettre de l'ordre dans l'écurie Alpine F1. Une
mission qu'il a pris d'emblée à coeur en mettant l'historique
département moteur de Viry-Châtillon sur la touche pour la poursuite du
projet F1.
En parallèle de son nouveau statut à
Enstone, l'ex-patron de Benetton a donc mis aussi
ses talents de négociateur au service des
intérêts français, oeuvrant dans l'ombre pour
pousser le dossier du Grand Prix tricolore vers
Paris, de la même manière qu'il avait négocié le
très lucratif contrat entre la F1 et
l'Azerbaïdjan, collectant au passage un joli
pourcentage sur le montant du deal.
La F1 à Paris, Hidalgo dit "oui" !
Jusqu'ici, vous vous demandez sans doute : un Grand Prix
de France à Paris, c'est bien beau, mais qu'en est-il de
l'avis de Paris ? Car si la Formule 1 a embrassé
depuis longtemps la mode des circuits en ville,
aucun projet ne peut prendre vie dans ou à proximité de centres
urbains sans l'approbation des autorités
locales.
Et bien, la Mairie de Paris et Anne
Hidalgo ont dit "oui" à la F1 ! Mais
sous certaines conditions. Et pour celles et ceux
qui rêvent de voir un jour défiler des monoplaces à 300 à
l'heure autour de l'Arc de Triomphe, à la manière d'un
Michel Vaillant dans l'album éponyme, ils devront
rester sur leur faim...
En effet, l'accord signé entre les parties fait état d'un
tracé provisoire bâti en-dehors du grand-centre, à
la manière de la Formula E dont l'E-Prix
se produisait autour des Invalides, mais
dont une section emprunterait toutefois une partie du
périphérique !
S'il est peu probable que toutes les voies rapides soient fermées
le temps d'un week-end, il n'est pas impossible que le
circuit emprunte une section spéciale comme celle mise en
place lors des JO en 2024.
Il se murmure d'ailleurs que la réussite éclatante de l'événement,
et les retombées économiques générées pour la
ville, aurait convaincu la Mairie de donner son
"feu vert" au projet d'un Grand Prix de F1.
Il va sans dire que, depuis l'avènement de la série
Drive to Survive sur
Netflix, la compétition jouit d'un
boom en popularité sans précédent à
l'échelle mondiale, les pays et villes candidats à
l'organisation d'une course se bousculant au
portillon.
Selon nos informations, Anne
Hidalgo a également obtenu de Liberty
Media et de la FOM les
garanties d'un événement exemplaire sur le plan
durable. A l'image des Jeux Olympiques
placés sous le signe du respect de
l'environnement, le futur Grand Prix de France à Paris
devra bel et bien s'inscrire dans la politique toujours
plus verte voulue par la maire pour la capitale.
Avouez que, sur papier, un tel projet aurait de quoi faire saliver ? Dommage qu'il ne s'agisse que d'un exercice de style aux relents de poisson en cette journée du 1er avril !


