100 ans du Nürburgring : connaissez-vous l'origine de son célèbre nom ?
Nürburgring : un nom qui réchauffe le coeur des passionnés et résonne haut dans l'histoire de la course automobile. Mais connaissez-vous l'origine de ce célèbre patronyme, vieux de 100 ans en 2025 ?
Ce jeudi 30 octobre 2025 est à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire des sports mécaniques...
Nürburgring : d'où provient son appellation ?
C'est en effet aujourd'hui, il y a 100 ans,
que l'un de plus anciens célèbres circuits de
la planète recevait un patronyme qui allait le rendre célèbre :
Nürburgring. Dans le cadre de
#Roadto100 - un ensemble d'hommages et de
commémorations de son centenaire lancé depuis le
13 août dernier, soit la date de la pose de sa première
pierre - le circuit nous raconte qu'un concours public
fut organisé en 1925 pour trouver un nom approprié.
Sur les nombreuses suggestions reçues, une idée décisive est venue
du président du district prussien de l'époque, le Dr.
Francis Kruse, qui proposa l'appellation
"Nürburg-Ring", en référence à la
municipalité du même nom, symbolisée notamment par son
château médiéval bâti sur la colline surplombant le
circuit, et le terme allemand
signifiant "anneau".
A la date du 30 octobre de la même année, ce nom fut officiellement
déposé pour nommer cet étroit ruban de tarmac serpentant
dans les vertes forêts, collines er vallons de la région de
l'Eifel. Deux ans plus tard, le
Nürburgring ouvrait ses portes, en
1927. Le reste appartient à l'histoire, dont les
chapitre continuent de s'écrire un siècle plus tard, entre victoire mémorable de Max
Verstappen ou record mondial de vitesse.
Nürburgring : un siècle d'histoires
En 1925, l’architecte Gustav Eichler imagine un
tracé gigantesque, sinueux et impitoyable, bâti durant deux ans
avant son inauguration le 18 juin 1927. Trois variantes voient
le jour : la Nordschleife, longue de
22,8 km, la Südschleife,
plus courte avec ses 7,7 km, et la
combinaison Gesamtstrecke.
Les années
1930 installent la réputation du circuit : Rudolf
Caracciola, Tazio Nuvolari ou Bernd
Rosemeyer s’illustrent dans des joutes dantesques. Après
la guerre, le Nürburgring intègre en 1951 le
Championnat du monde de F1. Les plus grands noms s’y affrontent :
Alberto Ascari, Juan Manuel Fangio, Jim Clark, John
Surtees, Graham Hill ou Stirling
Moss.
En 1961, le futur Champion du monde américain Phil
Hill parvient à boucler un tour en moins de neuf minutes,
un exploit pour l’époque. En 1968, sous une pluie battante,
Jackie Stewart remporte le Grand Prix d’Allemagne
avec plus de quatre minutes d’avance sur le deuxième. Ce jour-là,
il baptise le circuit du surnom qui le suivra pour l’éternité :
The Green Hell.
Parallèlement, l’endurance gagne ses lettres de noblesse au
Nürburgring. Les 1000 km, créés en 1953, attirent les plus
grands pilotes et constructeurs comme Ferrari, Porsche,
Aston Martin ou Mercedes.
Puis viennent les 24 Heures en 1970, encore
aujourd'hui considérée comme l'une des épreuves automobiles
les plus dures au monde. En 1983, Stefan Bellof signe un
record mythique lors des essais en vue des 1000 km : 6 min
et 11 s !
Mais l’exigence du “Ring” a un prix. Dans les
années 1970, la vitesse croissante atteinte par les F1 rend la
piste dangereuse, malgré les efforts de modernisation. En 1976, le
terrible accident de Niki Lauda marque un tournant
: la Nordschleife est retirée du
calendrier de la discipline-reine. En 1984, un nouveau
tracé plus court et sécurisé ouvre ses portes. La
F1 y revient par intermittences, dont une dernière édition
du Grand Prix d'Allemagne en 2013, mais l’aura mystique
reste attachée à l’ancienne boucle...



