Collector : la Ferrari F1 F92A de Jean Alesi bientôt aux enchères (+ images)

Publié le 23 octobre 2025 à 17:30
Collector : la Ferrari F1 F92A de Jean Alesi bientôt aux enchères

C'est une bien jolie pièce de memorabilia à la sauce Formule 1 qui s'apprête à partir aux enchères début 2026...

Pilote parmi les plus populaires de l'histoire de la F1, Jean Alesi va se séparer de l'une de ses monoplaces personnelles frappées du Cheval cabré.

Alesi va vendre sa Ferrari F92A

Le 27 janvier 2026, Artcurial Motorcars mettra en vente un lot exceptionnel : la Ferrari F92A que Jean Alesi a piloté pour la Scuderia. L'Avignonnais a confié à la maison le soin de vendre la machine écarlate, mue par un monstrueux moteur V12 atmosphérique de 3,5 litres et 750 chevaux, qui lui a été offerte par l'écurie italienne à l’issue de la saison 1992. Aux côtés de la monoplace, 65 automobiles de collection seront mises aux enchères dans le cadre de l’Hôtel Peninsula, à Paris.
Comme on peut le voir dans le diaporama ci-dessus, l'ancien pilote de F1 conserve son ancienne monoplace au sein de sa propriété, où elle est exposée dans un écrin fait de miroirs du plus bel effet.
Si l'on se penche un instant sur son palmarès, la F92A n'est pas restée en mémoire comme une Ferrari ayant marqué les annales du sport. Plutôt l'inverse, en réalité. Car la saison 1992 de la Scuderia, sur papier pleine de promesses, s'est plutôt muée en annus horribilis pour les troupes de Maranello...

1992 : une saison à oublier pour Alesi et Ferrari

Arrivé chez Ferrari début 1991, Jean Alesi a pour lui la jeunesse, un sacré coup de volant et une quote d'amour en hausse depuis ses débuts tonitruants avec Tyrrell deux saisons plus tôt. En 1989, parachuté dans le team anglais alors qu'il se bat pour le titre en F3000, le natif d'Avignon empoche ses premiers points (4ème) dès sa première sortie au Paul-Ricard.
Il en ajoute cinq autres cette année-là, puis grimpe sur deux podiums en 1990, une deuxième saison marquée, notamment, par son incroyable duel face à Ayrton Senna dans les rues de Phoenix.
Passé proche de signer chez Williams,
Alesi débarque à Maranello, le team de ses rêves. Hélas, le Cheval cabré est sur le déclin. Si Alain Prost et Nigel Mansell ont fait illusion l'année d'avant, 1991 se conclut sans victoire et dans un climat houleux précipitant la mise à la porte du pilote français avant la finale d'Adelaïde !
Promu leader malgré lui, Alesi, et son nouvel équipier Ivan Capelli, se retrouve au volant d'une F92A bien loupée. Bien que visuellement spectaculaire avec son double fond plat censé améliorer l’appui, la machine dessinée par Steve Nichols et Jean-Claude Migeot souffre d’un grave manque d’efficacité et de mise au point.

Malgré tout son talent, Alesi ne parvient pas à compenser les faiblesses de la voiture pour en tirer des performances probantes. Distancée par les équipes de pointe, la Scuderia ne score que 21 points au championnat, dont 18 pour le tricolore avec une 4ème place en Espagne comme meilleur résultat...

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À propos de l’auteur
Guillaume Alvarez
Guillaume Alvarez
Rédacteur-Editeur pour Sport Auto, l'Auto-Journal et F1i. Je partage mon temps entre l'écriture, le reportage et les circuits, la plume et le micro portés par la passion de l'automobile et de la compétition, du Karting à la Formule 1, en noir et blanc comme en couleurs.
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