Bakou 2017 : le jour où Vettel a pris sa Ferrari pour une auto-tamponneuse !

L'anecdote du jour remonte à 2017. A une époque où ses monoplaces étaient encore dépourvues du halo sur leur cockpit, la Formule 1 se rendit pour la première fois dans une contrée encore inexplorée : l'Azerbaïdjan. A la veille du retour aux affaires dans les rues de Bakou, Sport Auto se souvient de cette édition inaugurale au déroulement chahuté.

GP d'Azerbaïdjan F1 : une première animée en 2017 !

Le 25 juin 2017, Bakou a été le théâtre d’un premier Grand Prix aussi chaotique que spectaculaire. Parmi les nombreux rebondissements, un incident a particulièrement marqué les esprits : l’accrochage entre Sebastian Vettel et Lewis Hamilton, alors en pleine lutte pour le Championnat du monde.
Dès les premiers tours, la course s’annonce imprévisible. Entre contacts, débris sur la piste et problèmes techniques, la voiture de sécurité doit intervenir à plusieurs reprises.
Hamilton, leader au volant de sa Mercedes, mène devant Vettel, sur Ferrari. Au 17ème tour, la direction de course renvoie la safety car en piste pour permettre aux commissaires de déblayer les débris de l'aileron avant laissés par la Ferrari de Kimi Räikkönen, doublé de façon musclée par Felipe Massa et Esteban Ocon.
A la fin du 19ème passage, c'est la relance. Mais Hamilton ralentit fortement à la sortie du virage 15 pour contrôler le peloton. Vettel, surpris, percute alors l’arrière de la Mercedes. Furieux, l’Allemand porte immédiatement sa machine à hauteur de son rival et lui assène un coup de roue latéral !
Capté en direct, le geste vaut à Vettel un stop-and-go de dix secondes pour conduite dangereuse. Après cela, la course bascule encore lorsque Hamilton doit repasser par les stands en raison d’un problème avec son appui-tête, ce qui le prive de la victoire au profit de Daniel Ricciardo.
Honey Badger s'impose devant Valtteri Bottas (Mercedes-AMG) et Lance Stroll (Williams), auteur de son premier podium en F1. Vettel termine 4ème, et Hamilton 5ème.
La tension retombée après-course, Vettel finit par reconnaître son erreur et communiqua publiquement ses excuses à son rival. Mais la lutte pour le titre mondial venait néanmoins de prendre une autre tournure...

GP d'Azerbaïdjan F1 : qui l'emportera à Bakou en 2025 ?

La Formule 1 revient ce week-end en terre azérie. A l'heure actuelle, 29 ans points séparent Oscar Piastri et Lando Norris en tête du classement provisoire du Championnat du monde 2025. Deux pilotes papayes en lutte pour un seul titre, le plus convoité de tous sur la planète automobile.
Avec huit épreuves restantes au calendrier, dont trois Sprints (par ici le nouveau calendrier 2026), le nombre de points à prendre (ou à perdre) est encore conséquent et les jeux, loin d'être faits entre les équipiers/rivaux de McLaren.
Libérée depuis longtemps de toute concurrence du côté des Constructeurs - où l'explication entre Ferrari, Mercedes et Red Bull pour le sacre de vice-Champion du monde promet son pesant de cacahuètes - l'écurie de Woking est jusqu'ici parvenue à tempérer les ardeurs de ses deux pilotes sur l'autel des des sacro-saintes papaya rules de non-agression.
Certes au nom de ses propres intérêts, et ceux de ses sponsors et actionnaires, mais au détriment d'un scénario 2025 que plus d'un fan, et observateur, souhaiterait sans doute plus piquant, voire explosif, en souvenir des luttes épiques entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg chez Mercedes, ou encore le duel entre le Britannique et Max Verstappen en 2021.
Pour en revenir à Bakou, sachez que sur les sept éditions disputées à ce jour du Grand Prix d'Azerbaïdjan, six pilotes différents se sont imposés dans la capitale azérie. Victorieux de sa deuxième course en F1 en 2024, Piastri revient ce week-end avec l'intention de rejoindre au palmarès un certain Sergio Pérez, le seul à l'avoir emporté à deux reprises (en 2021 et 2023).

Le programme TV complet du week-end du Grand Prix d'Azerbaïdjan de Formule 1 2025 est à retrouver ici.