F1 - Renault critique le châssis de Red Bull

Publié le 24 mars 2015 à 16:28
Mis à jour le 29 novembre 2020 à 04:14
F1 - Renault critique le châssis de Red Bull

Renault estime que le châssis de Red Bull a une part de responsabilité équitable dans le retard vu à Melbourne. Le motoriste s'attend à des progrès à Sepang.

Red Bull a émis de fortes critiques à l'égard de Renault après un début de saison décevant à Melbourne. Le motoriste français reconnaît son déficit mais après avoir étudié les données de la course, il estime que le châssis de la boisson autrichienne a également une responsabilité importante dans le retard sur Mercedes. Renault souhaite désormais une collaboration plus saine avec Red Bull.
« Le week-end du Grand Prix d’Australie a été compliqué et n’a pas répondu à nos attentes, ni à celles de nos écuries partenaires, » rappelle Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport F1.
« Nous devons travailler main dans la main pour comprendre nos faiblesses, tant autour du moteur que du châssis. Grâce aux données recueillies à Melbourne, nous avons pu constater que le déficit de performance entre Red Bull et Mercedes se répartissait équitablement entre la mauvaise "driveability" (la souplesse d’utilisation du moteur et sa maniabilité), la puissance moteur et le châssis. »
« C’est donc le package dans son ensemble qui se doit de progresser et c’est pourquoi, plus que jamais, notre collaboration doit être exemplaire pour aller de l’avant. »

La situation devrait être meilleure à Sepang

Renault estime que des modifications de dernière minute, sous la pression de Red Bull, qui n'avaient pas été assez testées ont été à l'origine des difficultés de Melbourne. Le constructeur français pense pouvoir montrer des progrès à Sepang.
« Nous avons entrepris un développement agressif et devrions en recueillir les fruits en Malaisie, d’autant que nous avons pu profiter des données de l’Australie pour revoir nos réglages, » souligne Abiteboul.
« Le travail suit son cours, mais nous sommes d’ores et déjà dans une situation très différente de celle dans laquelle nous nous trouvions au soir de la première course à Melbourne. »
Renault reste certain de ses progrès, mais les difficultés vécues en Australie n'ont pas permis de les concrétiser: « Les véritables progrès réalisés durant l’hiver n’ont pas été visibles à Melbourne, » estime Remi Taffin, le directeur des opérations de Renault Sport F1. « Nous sommes donc particulièrement motivés pour relever le défi de la Malaisie. Nous considérons ce Grand Prix comme un nouveau départ de la saison. »
« Notre équipe de développement travaille sans relâche pour trouver un moyen d’améliorer la "driveability" et la fiabilité, et ainsi corriger les soucis rencontrés en Australie. Notre groupe propulseur a tourné au banc à Viry et de nouveaux tests se poursuivront après Sepang. »

Melbourne a désavantagé Renault

Renault pense également le circuit de Melbourne, très atypique, a compliqué la situation pour le V6 français. Il devrait être plus facile à utiliser à Sepang.
« Il est (...) important de souligner que certains problèmes ont été amplifiés par les caractéristiques particulières du circuit de l’Albert Park, à commencer par la nature de son tracé ou les températures ambiantes en constante évolution, » souligne Taffin.
« Sur ce point, la Malaisie doit se dérouler dans un autre registre car les conditions demeurent stables tout au long du week-end. Avec l’équipe, nous pourrons donc progressivement nous concentrer sur les réglages et démontrerons alors notre véritable potentiel. »

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