Ferrari se met au vert

Les Rouges virent au vert. Ferrari précise un peu plus l’orientation mécanique prise par Maranello. Pas de downsizing en vue.
Ferrari n'est pas forcément la marque à laquelle on pense lorsqu'il s’agit d’évoquer les efforts pour la planète. Avec une gamme oscillant entre 275 et 360 g/km de CO2 émis dans l’atmosphère, le Cavallino Rampante n’est pas un exemple à suivre. Néanmoins, peu de Ferrari roulent tous les jours, l'impact reste faible comparé aux nuées de citadines démarrées chaque matin. Pourtant, Ferrari compte améliorer toute sa future gamme en suivant une nouvelle politique moteur. Matteo Lanzavecchia, à la tête du développement chez Ferrari expliquait au journal Economic Times: "nous travaillons à réduire nos émissions sans oublier que le premier symbole qu’évoque Ferrari est la performance". Bien.
Hybride, mais pas que
Sans vraiment détailler, l'ingénieur en chef précise que la prochaine supercar (nom de code F150) sera la chef de file d’une nouvelle architecture moteur. Nous le savions déjà. Hybride, la remplaçante de l’Enzo cumulera un système de récupération d’énergie à un V12 de F12berlinetta. Seulement, le technicien dévoile qu’à l’avenir, Ferrari sera capable de "gonfler la puissance de 100 ch tout en réduisant les émissions de 30 %". Ce programme, prévu pour toute la gamme, impliquera évidemment une réduction des masses (comme lors du restylage de la California, plus légère de 30 kilos), mais également un travail sur les frottements, qu'ils soient aérodynamiques, pneumatiques ou internes au moteur.
L'actualité Ferrari sur autoplus.fr
Retrouvez l'actualité Ferrari sur ce lien.
Suivez-nous sur le compte twitter Sport Auto, rejoignez notre compte Google+ Sport Auto.
Illustration: partie inférieure gauche du volant d'une Ferrari F12berlinetta de 2012. V12 6.2 740 ch.