F1 : quels pilotes pour la nouvelle écurie Cadillac en 2026 ?

L'arrivée d’une écurie supplémentaire en Formule 1 en a ravi certains et laissé de marbre d’autres. Si, à l’origine, nous aurions pu attendre Andretti, dont la demande a été rejetée par la FIA, c’est finalement Cadillac qui rejoindra la grille dès la saison prochaine, à la demande de General Motors et TWG Global. Pour Andretti, tout n’est pas perdu.
Comme Motorsport.com l’avait rapporté en novembre dernier, “la famille Andretti ne sera pas totalement tenue à l'écart puisque son père Mario, champion du monde 1978, siégera au conseil d'administration de GM/Cadillac”. Malgré cela, le nom “Andretti” ne sera présent ni dans les appellations officielles de l’écurie ni dans ses communications.

Une grande question

Nom connu de tous, en et hors sport automobile, la marque américaine sera donc sur la grille d’un sport qui séduit de plus en plus de personnes chaque année. Accompagnée de General Motors, l’écurie bénéficiera dans un premier temps d’un moteur Ferrari, à l’image de Haas ou Sauber (avant l’arrivée d’Audi).
Cadillac Formula 1 Team a cependant pour ambition de développer ses propres moteurs le plus vite possible, avant 2030, production que la FIA lui autorise dès 2029. Cela lui permettra de prendre la température dans ce grand bain qu’est la Formule 1 avant de se lancer dans cette nouvelle aventure. Si cela est déjà planifié, il reste une grande question à laquelle Cadillac ne sait pas encore répondre: quels pilotes seront au volant l’année prochaine ?
Bon nombre de personnes ont, depuis l’officialisation de l’arrivée de l’écurie, été reliées à cette dernière. Mais au-delà d’avoir des noms, il faut d’abord savoir ce que l’écurie veut et entreprend. Préfère-t-elle avoir une paire expérimentée, jeune, ou un mélange des deux, comme il est souvent préconisé ?
Il est fort probable que Cadillac choisisse la dernière option. En effet, d’un côté, l’écurie a besoin d’expérience dans ce nouveau challenge pour l’aider à mieux se développer et avoir de solides bases. De l’autre, elle pourrait donner sa chance à un jeune pilote et ainsi mettre un talent en lumière.

Des pilotes familiers

Ces derniers mois, nous avons vu circuler beaucoup de noms autour du sujet. Des noms qui sont connus du grand public, puisque ce sont des pilotes ayant déjà concouru en F1 ces dernières années. Certains sont du côté de la réserve cette saison, à l’image de Valtteri Bottas (Mercedes) ou de Zhou Guanyu (Ferrari). D’autres, comme Sergio Perez, ne sont pas ou plus liés à la catégorie reine.
Il semblerait que Valtteri Bottas soit en tête de liste. En effet, le Finnois est omniprésent dès lors que l’on entend parler de la future écurie de Formule 1. Fort de son expérience et d’un palmarès attirant, avec dix victoires en Grand Prix, l’homme au mulet pourrait être un bon pari pour la marque américaine. Mais la concurrence est rude.
Sergio Perez, bien qu’ayant fini sa carrière de manière peu convaincante chez Red Bull, a tout de même accumulé beaucoup d’expérience au cours de ces treize années dans la catégorie. Il apporterait, en plus de son expérience, d'importants sponsors, indispensables pour une écurie en développement comme celle-ci.
Car qui dit sponsor dit argent. Et si Perez peut en attirer en nombre, nous savons que Zhou Guanyu le peut également. Le Chinois n’ayant eu que trois saisons chez Alfa Romeo/Sauber en catégorie reine, n’a pas eu le temps de prouver tant de choses. Cadillac F1 Team pourrait donc lui permettre de se montrer sous un nouveau jour et il pourrait, en contrepartie, aider l’écurie à se développer grâce à la somme d’argent qu’il apporterait.
En plus de l’argument monétaire, il peut compter sur Graeme Lowdon, Team Principal de la future écurie de F1, qui n’est nul autre que son manager. Parmi les noms évoqués pour composer la paire de pilotes, celui de Schumacher est aussi revenu. Mick, ayant effectué deux saisons en Formule 1, court aujourd’hui en endurance pour Alpine avec qui il semble couler des jours heureux.
Pour que l’alliance soit possible, il faudrait donc que l’Allemand mette en parenthèse sa carrière en WEC pour retenter sa chance en F1. Mais est-ce un choix judicieux? Peu importe l’issue, c’est un choix à étudier si l’écurie est effectivement en pourparlers avec lui.

Rookies et outre-Atlantique

Si l’expérience Cadillac pourrait être un nouveau départ pour ces pilotes, d’autres pourraient saisir leur chance de monter de grade. De jeunes pilotes attendent effectivement leur heure, comme Alex Dunne, pilote en Formule 2.
Pilote du programme de développement de McLaren, il est compréhensible de le voir dans la liste de Cadillac au vu de ces performances actuelles. D’autres noms tels que Drugovich ou Crawford ont aussi été évoqués, sans de réelles indications.
Jak Crawford, actuellement second au championnat pilote de F2, est américain et pourrait donc en effet séduire l’écurie en devenir, elle-même américaine. Felipe Drugovich, lui, pourrait finalement mettre un terme à sa carrière de réserviste et de pilote test Aston Martin. Une façon pour lui d’enfin atteindre son rêve, après avoir remporté le titre en Formule 2 en 2022 et après quelques apparitions en endurance.
Si vous pensez que les rumeurs ne se résument qu’à la Formule 1 ou ses catégories inférieures, vous avez tort. A travers l’Atlantique, des pilotes américains concourant en Indycar se mêlent à la danse. Ainsi, le nom de Colton Herta a été lié à la potentielle paire GM/Cadillac.
Cependant, l’Américain a besoin de points supplémentaires pour acquérir sa super licence et donc pouvoir piloter en F1. Actuellement huitième au championnat pilote, cela ne serait pas suffisant. Il fait sens pour l’écurie de vouloir un pilote américain, qui plus est expérimenté bien que n’évoluant pas dans la même catégorie. D’autant plus que Colton Herta court en Indycar pour Andretti...

Dans tout ce flou et ces soi-disant pourparlers avec Cadillac, il est presque impossible de véritablement savoir ce qu’il adviendra. Avec autant de potentiel, la future écurie a de quoi constituer une paire prometteuse. Il ne suffit alors que de patienter un petit peu plus pour de prochaines annonces officielles et ainsi être fixé, d’autant plus que Graeme Lowdon a déclaré récemment qu’il n’y avait “aucune urgence à prendre des décisions finales”.