F1 vs FIA : les pilotes pourraient être suspendus ou perdre des points en 2025
La FIA a publié l'édition 2025 de son Code Sportif International en vue de la prochaine saison de Formule 1. Et certaines nouvelles directives risquent de faire grincer les dents des pilotes...
Ce n'est guère neuf : le torchon brûle entre la FIA, et plus précisément son président Mohammed ben Sulayem, et les pilotes de Formule 1. Et les dernières décisions de la fédération en vue de la saison qui se profile ne risquent pas d'apaiser les tensions...
FIA : un code sportif plus strict en 2025
Comme de coutume avant l'entame d'un nouvelle saison de sport automobile, la FIA, le régulateur mondial des sports mécaniques, a rendu public la version mise à jour de son Code Sportif International. Et à l'éplucher de plus près, on constate que des amendements ont été faits, notamment dans l'Annexe B du texte.
Auparavant garante du "code de bonne conduite", cette partie de règlement précise désormais les lignes directrices concernant les pénalités que les commissaires de la FIA sont susceptibles d'appliquer auprès des pilotes à partir de la saison 2025.
Comme vous pouvez le constater ci-dessous, on lit dans l’Article 12.2.1 et ses différentes sous-sections que "toute parole, acte ou écrit à même de causer un préjudice moral ou financier à la FIA, à ses officiels, à ses membres ou officiers exécutants, et plus largement aux intérêts du sport automobile et aux valeurs défendues par la FIA" est passable d'une amende de 10 000 € dès la première violation !
Suspensions et retraits de points pour les pilotes F1 ?
Si ces directives s'appliquent aux compétitions sanctionnées par la FIA, le CSI précise que les barèmes sont adaptés en fonction du niveau de la série. En ce qui concerne la F1, soit le haut de la pyramide mondiale, la pénalité financière initiale en cas de "mauvaise conduite" est multipliée... par quatre !
Ce qui signifie qu'un pilote est susceptible de devoir s'acquitter d'une amende de 40 000 € en cas de première sanction, puis 80 000, et ensuite 120 000 euros. Si les pilotes de F1 ne sont guère les plus à plaindre pour boucler leur fin de mois, le champ de pénalités possibles ne s'arrête pas là.
En effet, en cas de deuxième sanction endéans une période de deux ans, un pilote risque une suspension d'un mois de la série à laquelle il participe en plus du pécule à payer. Et en cas de troisième offense, une troisième pénalité se traduit par un retrait de points au championnat.
L'amendement explique aussi que de telles sanctions sont applicables, selon une marge d’appréciation laissée aux commissaires de la FIA, pour d'autres faits comme "toute incitation publique à la violence ou à la haine", toute "mauvaise conduite" - précisée "l’usage général d’un langage offensant, insultant, grossier ou abusif", ou encore "tout acte d’agression" ou "d’incitation" à de tels comportements.