F1 - Red Bull épinglé par la FIA pour un système illégal : de quoi parle-t-on ?
En marge du Grand Prix des Etats-Unis, disputé ce week-end à Austin, Red Bull se retrouve dans le viseur de la FIA pour un système technique jugé illégal au niveau du T-tray de sa RB20. On vous explique.
Après les suspicions autour de l'aileron arrière jugé trop flexible de la McLaren, voici qu'une autre écurie se retrouve dans le viseur des autorités sportives de la Formule 1 : Red Bull.
Un système illégal découvert sous les RB20
L'affaire a éclaté plus tôt cette semaine lorsque le magazine Autosport a révélé que la FIA avait été alertée par plusieurs écuries au sujet d'un système technique développé par Red Bull afin de modifier la hauteur du T-tray. Cet élément, situé à l’avant du plancher de la voiture, s'avère crucial pour l’aérodynamique et le comportement des monoplaces.
Or, ajuster sa hauteur par un quelconque mécanisme, ce qui peut offrir un avantage considérable en matière d'appui en fonction de conditions spécifiques - telles que le poids réduit en qualifications et le plein de carburant en course - est contraire au règlement si une telle intervention est rendue possible entre les qualifications et la course
Selon nos confrères britanniques, le système en question est potentiellement actionnable depuis le cockpit, et ce afin d'éviter les contrôles techniques de la FIA lorsque les monoplaces sont soumises à la procédure du parc fermé entre la fin des qualifications et le début de la préparation pour le Grand Prix du dimanche.
Le mea culpa de Red Bull
Dans la foulée de ces révélations en marge du Grand Prix des Etats-Unis, dont les doutes initiaux sont survenus à Singapour par la biais du partage entre écuries - en open source - d'informations concernant d'éventuelles innovations techniques, l'écurie autrichienne a reconnu l’existence de ce système sur la RB20, affirmant toutefois qu’il n'était pas fonctionnel une fois la monoplace montée et prête à courir.
Il s'avère que le système visé permettait des ajustements manuels par un mécanicien, une pratique autorisée durant les essais libres. Toutefois, toute intervention en parc fermé est formellement interdite. Red Bull a rapidement nié toute infraction, précisant que bien que le dispositif soit présent, il était impossible de l’utiliser après l’assemblage complet de la voiture.
Dans un effort de transparence, Milton Keynes a engagé un dialogue avec la FIA pour démontrer que ses actions respectent les règles en vigueur. Un accord a également été conclu pour éviter toute ambiguïté à l’avenir.