Un
accrochage entre une Ferrari F40 et une Volvo 850 près du
Nürburgring rappelle que même les voitures les plus robustes ne
sont pas à l'abri d'incidents inattendus.
Le 4 mai dernier, près du mythique
tracé du Nürburgring en Allemagne, un
incident inattendu a opposé deux icônes
automobiles. D'un côté, une Ferrari F40 et de l'autre une
Volvo 850
T-5.
Alors que la Volvo patientait pour entrer
dans une station-service, la Ferrari, tentant de la contourner, a
heurté son flanc arrière. Résultat : le pare-chocs
de la Volvo fissuré, son échappement désolidarisé, et
la F40 avec une éraflure notable
sur l'aile avant droite.
Ce choc entre une supercar estimée à plusieurs millions d'euros et
une berline suédoise réputée pour sa robustesse a surpris les
témoins.
Malgré la réputation de solidité des Volvo, c'est bien la "brique
suédoise" qui a subi les dommages les plus
visibles.
Quant à la Ferrari, bien que l'impact semble mineur, les coûts de
réparation pourraient s'avérer substantiels, compte tenu de la
rareté des pièces et de la valeur du véhicule.
Une manœuvre mal
calculée à l'origine de l'accident
Selon les images capturées et diffusées sur
les réseaux sociaux par Gumbal, la Ferrari n'a
pas laissé suffisamment d'espace en dépassant la Volvo, stationnée
à un angle de 90 degrés en attente d'accès à la
station-service.
L'impact a endommagé le pare-chocs arrière de la
Volvo et a fait tomber son échappement au sol. La
Ferrari, quant à elle, présente une éraflure sur l'aile
avant droite, mais aucune déformation majeure n'est
visible.
Bien que la responsabilité incombe a priori au conducteur
de la Ferrari, certains observateurs pointent également la
position "peu orthodoxe" de la Volvo, qui pourrait
avoir contribué à l'incident.
La station-service en question, située près du célèbre circuit du
Nürburgring, est connue pour son affluence, ce qui complique
souvent les manœuvres d'entrée et de sortie.
Des conséquences
financières pour la Ferrari F40 comme la Volvo
La Ferrari F40, produite à seulement 1 315 exemplaires
entre 1987 et 1992, est l'une des supercars les plus prisées
au monde.
Même une éraflure mineure peut entraîner des
coûts de réparation élevés, en raison de la
rareté des pièces et de la nécessité de
préserver l'authenticité du véhicule. La
Volvo 850 T-5, bien que moins prestigieuse, pourrait être
déclarée économiquement irréparable par les assurances,
malgré des dommages relativement limités.
Cet incident met en lumière les défis auxquels sont confrontés
les conducteurs de véhicules de collection,
notamment en matière de circulation dans des zones à forte densité
de trafic.
Il souligne également l'importance d'une vigilance accrue, même
lors de manœuvres apparemment simples, pour éviter des conséquences
coûteuses.