Ferrari, Aston Martin, Lamborghini : l'une d'elles va humilier les autres ! (+ vidéo)

Sur une piste droite, trois monstres sacrés se font face : une Ferrari 12Cilindri, une Aston Martin Vanquish et une Lamborghini Revuelto. Trente-six cylindres alignés, trois visions du moteur V12 moderne et un seul objectif, couper la ligne en premier lors d’une course d’accélération...

Une courses entre V12 Ferrari, Aston Martin et Lamborghini

Le magazine Top Gear a réuni ces supercars d’exception pour célébrer ce qu’il décrit comme le "père" des architectures moteur, une véritable symphonie de douze cylindres pour les puristes. Une question simple, presque enfantine, plane alors au-dessus de la piste : laquelle de ces trois machines va décrocher la couronne au départ arrêté ? La réponse ne va pas exactement dans le sens que certains attendaient.
Pour ce duel très spécial, l’équipe de Top Gear a mis en scène une drag race V12 publiée sur sa chaîne YouTube (voir ci-dessous). Au menu, trois philosophies bien distinctes. La Ferrari 12Cilindri joue la carte de la pureté mécanique avec un V12 atmosphérique de 6,5 litres, uniquement aux roues arrière. Ce bloc développe 819 chevaux et peut grimper jusqu’à 9 500 tr/min, ce qui en fait une sportive aussi sonore qu’athlétique.
Face à elle, l’Aston Martin Vanquish adopte une approche différente, centrée sur la suralimentation. Son V12 de 5,2 litres reçoit deux turbocompresseurs pour délivrer 823 chevaux. La troisième invitée, la Lamborghini Revuelto venue de Sant’Agata Bolognese, combine tradition et modernité : V12 6,5 litres atmosphérique là aussi, mais épaulé par trois moteurs électriques pour dépasser la barre des 1 000 chevaux. Sa pointe a déjà été vérifiée quelques mois plus tôt, lorsqu’elle a atteint environ 370 km/h, sur une portion d’Autobahn.

Les 12Cilindri et Vanquish au coude à coude face à la Revuelto

Avant le premier run, chaque pilote active son système de départ maison. Côté Ferrari, un contrôle de traction sophistiqué et auto-apprenant. Dans l’Aston, la recette paraît plus directe, avec un mode "Sport Plus and GO" à enclencher simplement.
Lorsque les trois V12 rugissent et que le signal est donné, la Revuelto profite instantanément de son couple électrique et de ses quatre roues motrices : elle s’arrache de la ligne comme une fusée, laissant les deux propulsions italienne et britannique sur place.
Une fois lancées, la Ferrari 12Cilindri et l’Aston Martin Vanquish restent toutefois très proches, montrant un niveau d’accélération similaire en reprise. Le deuxième départ traduit un lancement jugé plus équitable.
La Lamborghini part toujours aussi fort et garde une avance nette, mais l’Aston crée la surprise en prenant l’avantage sur la Ferrari. Ce retournement illustre bien à quel point l’exploitation de la puissance et de la motricité peut changer d’un run à l’autre sur une simple ligne droite.
La troisième et dernière manche est la plus disputée entre Ferrari et Aston Martin. Les deux pilotes donnent tout pour arracher la deuxième place, dans un duel serré qui se joue sur des détails. Cette fois, la Ferrari 12Cilindri parvient à devancer de peu la Vanquish et s’offre la place de dauphine. Devant, la Lamborghini Revuelto s’échappe une nouvelle fois. Au terme de ces trois départs arrêtés, le verdict est net : la supercar hybride de Sant’Agata s’impose à chaque fois, sans être réellement inquiétée.

Son secret tient à l’association de son V12 atmosphérique avec trois moteurs électriques et une transmission intégrale. Avec plus de 1 000 chevaux disponibles et un couple instantané aux quatre roues, la Lamborghini Revuelto transforme chaque départ en démonstration de puissance maîtrisée.
La Ferrari 12Cilindri, plus légère et dotée d’un V12 capable de hurler jusqu’à 9 500 tr/min, incarne une vision plus classique et émotionnelle du V12, tandis que l’Aston Martin Vanquish mise sur son énorme couple biturbo. Sur une course d’accélération pure, la technologie hybride montre ici qu’elle peut prendre une nette longueur d’avance, même au royaume très exclusif des V12...