Mansory fait encore n’importe quoi avec un Mercedes Classe G (+images)
Le célèbre préparateur Mansory a encore déliré sur un Mercedes Classe G...
820 chevaux, des roulettes de Monopoly sur les portières, du cuir turquoise partout : voici l’Art Piece AL3C MONO907Y. Un Mercedes Classe G pas comme les autres. Le bon goût semble mort, et Mansory en est très fier.
Mansory et Monopoly, cela fait bon ménage ?
S’il existait un championnat du monde de la démesure
esthétique, Mansory roulerait seul, dans un tunnel carbone
forgé et de peinture fluo. Et ce Mercedes Classe G
ultra-modifié, réalisé en collaboration avec le street artist Alec
Monopoly, en est la preuve évidente. Ou criarde, plutôt.
Le projet, baptisé avec autant de subtilité qu’un mot de
passe Wi-Fi généré au hasard — Art Piece AL3C MONO907Y—
pousse le concept du Classe G jusqu’au point de
rupture visuelle. Basé sur la très exclusive Speranza (version
cabriolet quatre portes de la Classe G, limitée à 10 exemplaires),
ce G-Wagen reprend tout ce que Mansory sait faire. Fibre de
carbone forgée partout (capot, ailes, calandre, pare-chocs… même
les pédales ! Tuning graphique alambiqué, avec des
personnages de Monopoly sur les flancs. Et enfin un
cache-roue arrière peint comme une fresque de galerie d’art en
pleine crise de créativité.
L’artiste Alec Monopoly, qui a apposé sa
patte sur la carrosserie, ne s’est pas contenté d’un tag
discret. Il a sorti les pinceaux, les néons, et sans doute
une bonne dose d’audace. Résultat : un Classe G à mi-chemin entre
un concept-car, une œuvre d’art de rue et un jouet géant.
À l’intérieur, c’est pire (ou mieux, selon votre tolérance)
Oubliez le cuir noir ou beige classique. Ici, tout
est recouvert d’un turquoise électrique, jusqu’aux sièges, au ciel
de toit et aux tapis de sol. Des passepoils blancs soulignent les
contours de ce Classe G. Et les
ceintures de sécurité sont dépareillées. Une de chaque
couleur, pour rester cohérent dans la folie.
Les bouches d’aération sont peintes sur mesure, des œuvres Monopoly
sont incrustées un peu partout, et Mansory a même prévu des
coussins en cuir assortis. Une ambiance de salon lounge
d’un jet privé... Dont le pilote serait probablement un influenceur
crypto.
Sous cette carrosserie délirante, Mansory n’a pas oublié de
greffer son pack P820. Ainsi, le baroudeur allemand développe 820
chevaux, 1.000 Nm de couple. Cela, grâce à son V8 bi-turbo modifié
avec des nouveaux turbos maison. Au passage, Mansory a
ajouté un ligne d’échappement sport, un nouvelle admission et une
cartographie sur-mesure. Résultat, ce Classe G avale le 0
à 100 km/h en 3,9 secondes. Pas mal pour un cube de plus de 2,7
tonnes.
En clair, les performances d’une GT, le gabarit d’un char
d’assaut, et l’apparence d’une œuvre d’art sortie d’un jeu vidéo de
tuning des années 2000. Certains diront que c’est du
mauvais goût assumé. D’autres
que c’est un délire de riche qui a mal tourné. Mais une chose est
sûre : personne ne fait des objets roulants aussi invraisemblables
que Mansory.



