Il achète la Lamborghini Murciélago la moins chère du marché… et découvre un cauchemar mécanique (+vidéo)
Un homme a voulu acheter la Lamborghini Murciélago la moins chère de tout le pays. Mais ce n’était pas une bonne idée. La preuve en vidéo.
Séduits par le prix alléchant d'une Murciélago « bon marché », deux YouTubeurs se sont lancés dans un pari audacieux. Résultat : une restauration complexe mais virale sur les réseaux sociaux. Auraient-ils mieux fait de s’abstenir ?
Une Lamborghini à prix cassé… pour de bonnes raisons
Trouver une Lamborghini Murciélago LP-640 Roadster de
2007 « bien en dessous des 300.000 euros » peut sembler être le
coup du siècle. C’est ce qu’ont pensé Cameron Davis et Andy Sumner,
les deux têtes pensantes de la chaîne YouTube DC MotorWerks, habituellement
spécialisée dans la restauration de
Mercedes. Cette fois, ils ont voulu sortir de leur
zone de confort et s’offrir ce qu’ils ont surnommé « la Murciélago
la moins chère du pays ».
Une occasion en or ? Pas vraiment. Dès le démarrage, la
réalité les a rattrapés. En à peine quelques minutes, le verdict
est sans appel : la voiture est un champ de bataille
mécanique. Pompe de boîte et crémaillère en souffrance, avec fuites
abondantes de fluide. Le moteur Lamborghini V12 de 6.5
litres fume de manière inquiétante.
Le bouclier avant est déformé malgré son apparente intégrité.
Le câblage et les éléments hydrauliques sont noyés dans
l’huile. Bref, c’est tout sauf un excellent
« daily ». Et contrairement à une voiture classique,
impossible ici d’aller chiner des pièces sur eBay. Chaque pièce
Lamborghini coûte une fortune, même un simple tuyau.
Le piège des Lamborghini « accessibles »
Sur le papier, acheter une Murciélago pour moitié
prix semble tentant. Mais derrière ces offres se cachent souvent
des modèles au passé douteux. Entretiens reportés, faute de
moyens ou de volonté, réparations cosmétiques bâclées sur les
carrosseries composites… Voire, électronique capricieuse,
avec des pièces parfois introuvables.
Les versions à boîte manuelle de la Murciélago
atteignent désormais des sommets, flirtant parfois avec le million
de dollars. Alors forcément, une Murciélago bradée
mérite toujours un sérieux examen de conscience… Et de
mécanique.
Cameron et Andy ne se sont pas démontés. Au contraire, ils ont
décidé de documenter l’intégralité de la restauration sur
leur chaîne, étape par étape. Démontage, diagnostics,
réparation de la boîte, inspection du faisceau, remise en forme
du moteur V12…
Un projet aussi risqué que viral, car à l’ère des réseaux sociaux,
le buzz peut compenser les pertes financières. Entre les
vues, les partenariats et les sponsors, cette épave roulante
pourrait bien se transformer en jackpot digital. Peut-être
qu’elle pourra leur rapporter la somme d’une vraie Murciélago ?

Derrière chaque bon plan, une leçon de passion
Leur histoire illustre une vérité bien connue des
amateurs de supercars. Le rêve a un prix... même lorsqu’il
semble bradé. Entre fantasme mécanique et piège financier, la
frontière est mince. Mais c’est peut-être cela qui rend
ces voitures si fascinantes. Même cabossées, fumantes ou
capricieuses, elles font toujours rêver. Et comme le dit Cameron en
riant dans la vidéo : « Je n’arrive pas à croire que je dis ça,
mais… c’est notre Murciélago ! ».
Un cauchemar mécanique, certes. Mais un rêve de passionnés, avant
tout. Et ce ne serait pas la première fois que ce genre de projet
donne vie à une aventure passionnante. Rappelons que s’ils
doivent se procurer toutes les pièces chez Lamborghini, ce projet
pourrait leur coûter très cher. Mais avec leur
savoir-faire, un coup de main de quelques passionnés, ou de
spécialistes… Tout pourrait aller bien mieux. Reste à savoir
combien de temps la restauration de cette Murcielago prendra. Mais
après tout… Rome ne s’est pas construite en un jour.



