24 Heures du Mans 2024 : comment doivent intervenir les Safety Car en cas de besoin ?
Avant les 24 Heures du Mans 2024, quelques mises au point sur les procédures sont nécessaires. Par exemple, quand et comment les Safety Cars doivent intervenir en cas de besoin ?
L’édition 2024 des 24H du Mans approchent. Mais ce championnat particulier a plus d’une spécificité. Et notamment la course sur le circuit de la Sarthe. Par exemple, quelle est la procédure d’intervention des Safety Cars ? Elle est bien différente qu’en F1.
Comment déployer les Safety Cars ?
Tout d’abord, un rappel s’impose. Le circuit des 24H
du Mans est un circuit très particulier. Déjà parce qu’une partie
est en fait une route du quotidien utilisée par des centaines
d’automobilistes. Mais aussi par sa taille. Oui, tracé de la Sarthe mesure
quelques 13,626 kilomètres. Rien que ça ! Autant dire
qu’en cas de pépin, une seule Safety Car ne suffit pas.
Et pour cause, outre la taille du circuit, il y a 3
catégories de voitures qui s’y affrontent. Forcément, pas
la peine de vous préciser que les LMP2 ne vont pas aussi vite
que les Hypercar, la catégorie reine. Sans même parler de la
catégorie GT3LM dans laquelle s’affronte
des Porsche 911, des Ford Mustang et même des Ferrari 296 et des
McLaren. Bref, les disparités de performances sont assez
importantes.
Alors, au bout que seulement quelques tours de course, des autos de
différentes catégories sont éparpillées à tous les endroits du
circuit. C’est alors qu’en cas d’accident, trois Safety
Cars (des Porsche 911 Turbo S) sont
déployées en même temps, mais pas aux même endroits. Des
files de voitures plus ou moins longues se créent alors derrière
elle. Les commissaires et autres personnes peuvent donc intervenir
sur la piste en toute sécurité.
La reprise de la course
Une fois le circuit sécurisé, la course peut donc
reprendre. À ce moment-là, deux des trois Safety Cars s’effacent alors du
tracé. C’est ce qui s’appelle le « Merging ». Ainsi,
tout le monde revient se blottir des les échappement de la
voiture qui le précède. Et ce, derrière une seule Safety
Car. Ensuite, vient l’étape du « Pass Around ».
Là, tous les concurrents qui seraient devant le leader de leur
catégorie ont le droit de dépasser la voiture de sécurité.
Ils peuvent rattraper le tour de retard qu’ils ont en
parcourant tout le tracé des 24h du Mans. Une fois qu’ils
sont à nouveau derrière la file de la Safety Cars, celle-ci va
éteindre ses gyrophares. Une fois qu’elle est rentrée, c’est leader
qui donne le tempo. Celui-ci doit évoluer à allure constante,
jusqu’à ce qu’il décide de remettre les gaz… Un peu comme en F1.
Jusqu’à l’année dernière, il y avait une étape en
plus. Les autos devaient ensuite se regrouper par
catégorie pour éviter les écarts de performances trop important… et
donc un éventuel autre accident. Mais ce système était trop
chronophage et a été abandonné.
Pourtant, compte tenu des conditions météorologiques, les Safety Cars pourraient bien avoir du pain sur planche cette année. À savoir également que si la pluie était trop intense à l’heure du départ, celui-ci pourrait être décalé.



























