McLaren W1 : elle se dégourdit les pneus sur la neige, en Suède (+vidéo)


La nouvelle supercar McLaren, la W1 s’attaque à la neige suédoise pour des tests extrêmes. De quoi nous donner envie ?
Habituellement destinée à arpenter les circuits sous un soleil éclatant, la McLaren W1 s’offre une parenthèse glacée en Scandinavie. Sur les pistes enneigées de Suède, la supercar britannique affine ses systèmes de contrôle avant son lancement, encore entouré de mystère. Retour sur ces essais hivernaux qui montrent que, même loin de l’asphalte, la W1 ne chôme pas.
Un développement discret mais rigoureux
Depuis sa présentation à l’automne dernier, la McLaren W1 s’est faite discrète. Pourtant, le successeur de la célèbre P1 continue d’évoluer dans l’ombre. La firme de Woking vient de dévoiler une vidéo inédite montrant la W1 en pleine action sur les routes enneigées de Suède. Un environnement inhabituel pour une supercar taillée pour la piste, mais idéal pour perfectionner des éléments clés comme la traction, la stabilité ou encore la vectorisation du couple.
Les basses températures et les surfaces glissantes ne permettent évidemment pas de démontrer toute la puissance de la W1. Rappelons que celle-ci fait 1.258 chevaux et 1.340 Nm de couple grâce à son V8 hybride. Pourtant, ces conditions extrêmes sont précieuses pour valider la fiabilité de nombreux composants mécaniques et électroniques.
Les ingénieurs en profitent pour tester le comportement du moteur, de la boîte de vitesses, ou encore de la batterie hybride, mise à rude épreuve par le froid. Autre point crucial : vérifier la résistance du système de refroidissement. Surtout lorsque la neige compacte obstrue les prises d’air de cette W1.

La McLaren W1 face à la concurrence : un duel d’exception
Contrairement à certaines concurrentes équipées de la transmission intégrale, McLaren a choisi de conserver une architecture propulsion pour la W1. Néanmoins, avec des pneus Pirelli P Zero Winter 2 spécialement conçus et des aides électroniques finement réglées, les pilotes d’essai exploitent le potentiel de la supercar sur ces terrains glissants. Lancée comme la plus puissante McLaren de route jamais produite, la W1 se heurte toutefois à des critiques.
Certains amateurs regrettent un manque d’innovation face à la P1. Et pour cause, à l’époque, c’était une icône. Mais elle a été lancée il y a maintenant dix ans. Et la situation s’est corsée en décembre dernier avec la présentation de l’Aston Martin Valhalla, qui vient chasser sur le même terrain. Côté chiffres, la W1 revendique une exclusivité certaine avec seulement 399 exemplaires prévus, contre 999 pour la Valhalla. En termes de puissance, la McLaren garde l’avantage avec ses 1.258 chevaux, contre 1.064 chevaux pour sa rivale anglaise.
En revanche, sur le 0 à 100 km/h, la Valhalla fait mieux avec un temps de 2,5 secondes, soit deux dixièmes de mieux que la W1. Et sur le plan financier, la différence est notable : 2,1 millions de dollars pour la McLaren, contre 1,1 million pour l’Aston Martin. Alors que la date de commercialisation reste floue, ces essais hivernaux témoignent du sérieux de McLaren dans la finalisation de son hypercar. Reste à savoir si ces efforts suffiront à séduire les passionnés en quête de sensations fortes et d’innovation. Entre la McLaren W1 et l’Aston Martin Valhalla ?