Il se construit une Koenigsegg Jesko... avec un moteur Toyota ! (+ vidéo)

Publié le 10 février 2025 à 17:30
Il construit une réplique de Koenigsegg Jesko à moteur Toyota

Apparue sur les réseaux sociaux, cette Koenigsegg Jesko pas comme les autres cache une drôle de particularité sous son capot...

La Koenigsegg Jesko est une hypercar aussi rare que rapide. Une véritable bête de course absolue qui est pratiquement inaccessible pour la plupart d'entre nous.
Ne serait-ce qu’en raison de son prix astronomique et de sa production très limitée. Mais certains ont choisi la voie de la réplique pour s’en procurer une...

Une reproduction quasi parfaite de la Koenigsegg Jesko

L’équipe de constructeurs vietnamiens de NHET TV s’est attaqué à une autre réplique. De quoi faire tourner les têtes en créant une réplique convaincante à partir de pièces d'une ancienne berline Toyota. Cette fois, le projet de NHET TV cherche à reproduite une Koenigsegg Jesko.
La chaîne YouTube devenue une référence pour les fans de répliques d’hypercars a encore fait du bon travail. En fait, si vous pensez que c'est la première fois qu'ils tentent un tel exploit, détrompez-vous.
En 2022, ils ont construit une Bugatti Chiron, suivie d'une Ferrari en 2023 et d'une Pagani Huayra en 2024. On peut dire sans se tromper qu'ils maîtrisent l'art de la fabrication automobile. Ils ont même prouvé que la pratique permet de s’améliorer.
Ce projet de la réplique de Koenigsegg Jesko a commencé avec un simple châssis tubulaire en métal. Celui-ci est fabriqué à partir de photos de référence de la Jesko.
Ce squelette est devenu la base d'un modèle en argile grandeur nature. Il a ensuite été utilisé pour créer la carrosserie en fibres de verre qui donnerait vie à la réplique de l’hypercar suédoise.

Aussi bien que l’originale, mais moins puissante ?

Plutôt que de coller une réplique de carrosserie sur un véhicule existant, l'équipe a tout mis en œuvre et a construit un châssis en acier sur-mesure.
Comme si cela ne suffisait pas, ils ont également conçu une suspension entièrement indépendante et ont testé sa durabilité. Notamment en faisant littéralement tomber le châssis roulant d'une hauteur assez importante.
Le résultat ? La réplique est restée fidèle aux proportions de la Jesko originale. De quoi la rendre beaucoup plus crédible. L'étape suivante consistait à trouver un groupe motopropulseur. Les experts de la chaîne NHET TV se sont tournés vers une Toyota Corona de neuvième génération.
Celle-ci aurait été achetée pour seulement 100 dollars. Si la carrosserie de la voiture était en mauvais état, sa transmission était toujours en bon état de marche.
L'équipe a réussi à réutiliser non seulement le moteur, mais aussi la boîte de vitesses. Et d'autres composants mécaniques essentiels. Le moteur atmosphérique de 1,8 litre de la Toyota a été monté en position centrale arrière sur le châssis personnalisé.
Bien qu'il ne soit évidemment pas à la hauteur du V8 bi-turbo de 5,0 litres de 1.600 chevaux de la Jesko originale, le moteur Toyota est une solution bon marché. Et fiable !

Les fans de la Koenigsegg Jesko pourraient-ils y croire ?

Revenons à la carrosserie de la réplique. Elle est peinte dans une teinte rouge vif, agrémentée de bandes blanches et de détails noirs. Pour rester aussi fidèle que possible à l'originale, l'équipe a fabriqué des phares et des feux arrière sur-mesure.
Tout en recréant les composants aérodynamiques surdimensionnés de la Jesko Attack. Rappelons que cette version de l’hypercar Koenigsegg est conçue pour maximiser l’appui aérodynamique. Ils ont également ajouté de faux disques de frein avec des étriers verts.
Ce qui est encore plus impressionnant que l'esthétique, c'est que les constructeurs vietnamiens ont créé des pièces spécifiques pour les portes dièdres. Mais aussi le capot et la coque arrière de cette Koenigsegg Jesko.
C'est l'un des aspects les plus difficiles de la construction d'un véhicule lorsque l’on part d’une page blanche. En particulier pour ceux qui n'ont pas d'expérience dans la production automobile.
La phase finale a consisté à monter les panneaux intérieurs, qui restent fidèles au design d’origine. Du plastique a évidemment été utilisé. Et pour cause, c’est bien moins cher que le carbone. Les sièges baquets sont dotés d'une sellerie bleu clair à motif en forme de losange, tandis que la console centrale comprend deux porte-gobelets.

Selon NHET TV, l'ensemble du processus a duré une année entière. De quoi mettre en évidence le travail que cela demande. Comme pour leurs répliques précédentes, ce modèle n'a pas été conçu pour un usage commercial et n'est pas homologué pour la route.

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À propos de l’auteur
Hugo Quintal
Hugo Quintal
Passionné d'automobile depuis le plus jeune âge, je me suis spécialisé dans le journalisme auto lors de mes études. Mon truc à moi ? Les nouveautés, les technologies, la performance... Des passions dans la passion que j'ai découvertes en essayant tout ce qui roule sur cette planète. Quand je n'écris pas et que je ne suis pas derrière un volant... Je suis sur l'eau, en Kite ou en Wakeboard.
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