Lotus Elise 220 Cup et Exige boite auto à l'essai

En attendant de véritables nouveautés - Evora 400 et 3-Eleven -, la gamme Lotus accueille une version clubsport de l'Elise S et une Exige S à boîte auto.
Lotus n'en finit pas de décliner sa gamme, faute de grosses nouveautés. N'ayez crainte, nous allons prochainement tester l'Evora 400 et la 3-Eleven. En attendant, nous avons découvert il y a quelques mois deux déclinaisons touchant le roadster Elise et l'extrémiste Exige S. Découvrez-les à l'essai, en vidéo...
Elise 220 Cup
Son accoutrement de guerrière en dit long sur ses intentions :
appendices assombris, énorme aileron estampillé de l'Union Jack. Le
look de l'Elise 220 Cup est ravageur et le toit devient
fixe. Du coup, au lieu de s'alléger par rapport à l'Elise S, cette
Cup s'alourdit quelques peu ! Le moteur, lui, n'évolue
pas et le quatre cylindres à compresseur s'en tient à 220 ch. Les
sensations mécaniques et les accélérations de 0 à 100 km/h (4''6)
sont donc identiques à celles de l'Elise S.
Dommage, pour le principe. Il est également regrettable que cette
Cup n'adopte pas une boîte plus rapide, robotisée ou non. Sans
surprise, les réglages de suspension se radicalisent, au bénéfice
de la précision de conduite et au détriment du confort. Mais dans
l'ensemble, les changements n'ont rien de spectaculaire. L'Elise
est toujours aussi attachante par sa pureté et son aura sportive.
Alors quel est l'intérêt de cette Cup ? Elle comble le vide laissé
par l'Exige quatre cylindres, essentiellement pour les amateurs de
circuit. Foncez voir la vidéo de cet essai.
Exige S Auto
L'autre surprise provient du pétard Exige qui, aussi incroyable que cela puisse paraître,
s'équipe d'une boîte auto en option (2 625 €). Lotus a simplement
greffé la boîte à convertisseur IPS de l'Evora. L'idée semble
saugrenue concernant une telle pistarde. Mais étant donné la
lenteur d'exécution de la commande manuelle, l'apport peut être
bénéfique chrono en mains. Raté. Les performances sont
quasi-identiques à celles de l'Exige S manuelle.
Et à l'usage, la boîte auto désespère par sa lenteur d'exécution, au
point de créer un mouvement de balancier à chaque passage de
rapport. Elle se montre toutefois obéissante en manuel. Mais dans
l'ensemble, elle gâche le plaisir incommensurable procuré par la
bête sauvage, qui se laisse apprivoiser au fil du temps. Vous pouvez voir l'Exige boite auto à l'oeuvre dans cette
vidéo.
Retrouvez ces essais détaillés dans le Sport Auto n°644 "Spécial
essais" en kiosque dès le 31 juillet 2015.


