10 raisons de suivre les essais F1 de Barcelone

Publié le 18 février 2015 à 10:38
Mis à jour le 29 novembre 2020 à 04:23
10 raisons de suivre les essais F1 de Barcelone

Les essais hivernaux F1 reprennent du 19 au 22 février 2015, à Barcelone, à moins d'un mois du premier grand prix. Voici les 10 raisons de les suivre.

Après quatre journées à Jerez, début février, les monoplaces de la saison 2015 de F1 prennent la direction du tracé de Montmelo, du côté de Barcelone. Elles y rouleront jusqu'au dimanche 22 février. Nous avons 10 bonnes raisons de nous y intéresser de près.
10. La F1 nous manque
On râle tout le temps, on promet de ne plus jamais la suivre, on raille que c'était mieux avant, mais dès qu'un moteur démarre, on remue les oreilles et on accourt. Ne dîtes pas non. La preuve, vous lisez cet article...
9. Montmelo est un vrai circuit
On se demande pourquoi les écuries de F1 choisissent toujours de lancer la saison sur le petit circuit de Jerez, peu représentatif de ce qui se fait par ailleurs dans le reste du calendrier. Certes il fait beau, certes le jambon est bon, certes le vin rouge réchauffe, mais tout de même. Un F1 rapide à Jerez ne l'est pas forcément ailleurs. L'an passé, McLaren avait signé le meilleur temps de Jerez, mais n'a pas gagné un seul GP. Pareil pour Ferrari en 2013 qui n'a pas pour autant dominé la saison, idem pour Mercedes en 2012, Williams en 2011, McLaren en 2010. En revanche, le circuit de Montmelo est sans doute le plus sélectif de la saison car il est un mélange de tout ce qu'il faut : des grandes courbes, des virages serrés, des chicanes, de la remise de gaz, de la stabilité au freinage... Un vrai truc sérieux quoi.
8. Le son du pipo de Sauber
Les 3e et 5e temps de Felipe Nasr et Marcus Ericsson à Jerez ont étonné. Car si le peu véloce Suédois arrive à signer de tels chronos, alors la Sauber pourrait potentiellement viser un podium... Evidemment, cela sentait le pipo à plein nez, histoire de trouver de jolis sponsors à coller sur cette horrible carrosserie jaune et bleu. A moins que le moteur Ferrari ne soit d'un coup devenu une bombe. Laissons-leur le bénéfice du doute.
7. La stratégie de Renault
C'est à n'y plus rien comprendre. Un jour Renault clame vouloir revenir sur Mercedes, le lendemain ils avouent que ce sera impossible, le surlendemain ils sont confiants d'avoir apporté d'excellents développements au moteur, pour, le quatrième jour, ils annoncent que les vrais développements ne seront effectifs qu'en 2016.... Bref, on a envie de comprendre. Renault a-t-elle tout tenté pour combler son retard ? Si oui, qu'ils le prouvent, si non, qu'ils le disent. Car de cette question dépendra une grande partie de l'intérêt de 2015.
6. Le camouflage de Williams
C'est un peu notre seul espoir que Mercedes ne domine pas autant, voire plus, la saison 2015. On n'imagine pas Felipe Massa ou Valteri Bottas devenir champion du monde, mais au moins qu'ils signent quelques pole positions et remportent un, deux ou trois Grands Prix. Pour le moment, Williams, comme à son habitude, travaille dans son coin. Avec beaucoup d'essence et en mode course. A Jerez, c'est presque comme s'ils n'avaient pas été là. Mais les Anglais nous ont avoué hors micro être très confiants. Il est temps de le montrer.

Même à Barcelone, le bluff reste possible

5. Le sourire de Lotus
Personne ne peut se féliciter d'une écurie Lotus en deuxième partie de classement, comme ce fut le cas en 2014. Sans chauvinisme aucun (ce n'est pas le style de la maison), ce serait sympa de revoir les monoplaces noires et jaunes venir mettre leurs grains de sel au premier plan. Un petit Pastor Maldonado déchainé au milieu des Williams et Red Bull ou un petit Romain Grosjean sur un podium, cela changerait un peu. Avec le moteur Mercedes, Lotus semble plus en forme. Grosjean a même retrouvé le sourire. Barcelone nous dira si c'est donné du caviar à un cochon... Ou plutôt un bloc champion du monde à un châssis indigne.
4. La thérapie de Red Bull
A voir la tête de Newey à Jerez, la situation de Red Bull ne parait pas joyeuse. Avec seulement 65 tours au compteur en 4 jours, la nouvelle RB11 a à peine mieux débuté que la RB10. C'est dire... Cette fois Daniil Kvyat y était un peu pour quelque chose en cassant le seul aileron avant disponible mais la fiabilité n'a pas été terrible non plus. Tributaire de Renault, Red Bull va tester son châssis à Barcelone. Il a l'air tellement bien fait (un des plus jolis) qu'on aimerait un joli chrono en 4 jours. Juste un petit.
3. Le zen attitude d'Alonso
Fernando dit s'attendre à des débuts difficiles avec McLaren. Il a été servi. Pour l'instant il reste calme, même quand son ancienne équipe signe le meilleur temps avec le petit Sebastian Vettel. Si Barcelone était encore une catastrophe pour l'écurie de Woking, Alonso risque de commencer à paniquer. Oh la vache, trois ans...
2. Le bout du tunnel de McLaren
350 km contre 2280 pour Mercedes, 79 tours contre 515 pour les champions en titre... McLaren a très mal débuté sa saison 2015 et sa nouvelle aventure avec Honda. C'est sur le papier certes un peu moins pire que Red Bull au même moment l'an passé (21 tours en 4 jours), mais c'est quand même très inquiétant. La MP4-30 est incapable d'aligner le moindre chrono compétitif, enchaînant les avaries graves aux comportements erratiques du bloc japonais. Même lors des filming days de lundi et mardi, la voiture a très peu tourné. Il est donc temps que Honda montre une capacité de réaction. Car Melbourne est dans moins de 30 jours...
1. La méthode Coué chez Ferrari
Les meilleurs temps de Jerez ont redonné du baume au coeur des tifosis. Même si ce n'est pas la première fois qu'une Ferrari réalise un meilleur chrono hivernal, les débuts en 2015 ont semblé assez réussis. La Scuderia a besoin de retrouver le moral et tout faire pour que les débuts de Vettel se passent à merveille est une priorité. Quitte à bluffer un peu. Les premiers jours d'une nouvelle aventure sont cruciaux. Ils impriment le reste. On attend donc de savoir si, sur ce tracé difficile, les progrès peuvent se confirmer. Pas pour battre Mercedes mais pour devenir la deuxième meilleure force avec Williams. Mais rien ne forcera Ferrari (ni personne d'autres d'ailleurs) à ne plus bluffer, même à Barcelone, s'ils veulent continuer à bluffer. Les vraies cartes seront abattues à Melbourne.
Retrouvez notre Top et Flop du look des F1 2015.

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