Quelle surprise à Melbourne cette année ?

Le circuit de l'Albert Park est le lieu idéal, en tout début de saison, pour créer la surprise. Surtout pour les "petits" de la F1. A qui le tour en 2016 ?
A Melbourne, la F1 connait plus d'imprévus qu'ailleurs. Depuis
1996, le tracé australien dessiné au coeur de l'Albert Park offre
souvent l'occasion inespérée, soit pour un rookie soit pour une
petite écurie, de profiter des événements et de briller
d'entrée.
- 1996 : la F1 débarque à Melbourne, après 11 éditions à Adelaïde.
Et tout de suite, une petite sensation. Certes la Williams est la
meilleure voiture et la voir en pole position est plus que logique
mais c’est tout de même un coup de tonnerre de voir Jacques
Villeneuve, rookie québécois, fraichement arrivé de l’IndyCar,
surprendre tout le monde et notamment son équipier Damon Hill. Le
fils de Gilles Villeneuve aurait même dû l’emporter, si une fuite
d’huile ne l’avait pas handicapé en toute fin de grand prix. Il se
classe finalement 2e, pour ses grands débuts. Une réussite.
- Retour gagnant, en 1997, pour l’expérimenté Nicolas Larini. Dix
ans après ses débuts, l’ancien pilote Coloni, Osella, Ligier,
Modena et Ferrari inscrit un point. Il se classe 6e sur la Sauber,
grâce à 12 abandons durant le GP.
- Kimi Räikkönen ne perd pas de temps. Premier grand prix, à
Melbourne, en 2001, et déjà une sixième place tout en maîtrise pour
le Finlandais. Il pilotait alors pour Sauber.
- 2002 voit l’une des plus belles surprises. L’Australien Mark
Webber, sur la modeste Minardi, termine à une incroyable 5e place à
domicile. Ivre de joie, il monte sur le podium pour fêter ce petit
miracle. Quatorze voitures ont dû abandonner ce jour-là.
Petrov et Magnussen sur le podium
- En 2008, premier grand prix de Sébastien Bourdais et premiers
points inscrits. Le Français de Toro Rosso est classé 7e, mais une
panne mécanique à la toute fin lui a coûté un bien meilleur
résultat. Il était un temps quatrième, à quelques tours de
l'arrivée.
- 2011 : Le Russe Vitaly Petrov (Lotus Renault) n'en est pas à sa
première saison mais il entre dans l’histoire de son pays en
signant un podium (le seul de sa carrière), grâce à une 3e place
derrière Vettel et Hamilton.
- Sauber entame parfaitement sa saison 2012, avec la sixième place
du Japonais Kamui Kobayashi.
- En 2014, Kevin Magnussen frappe fort. Le jeune Danois de McLaren
monte sur le podium et signe la 2e place, derrière Nico Rosberg,
Daniel Ricciardo étant disqualifié.
- En 2015, la sensation s’appelle Felipe Nasr, rookie
brésilien de chez Sauber, cinquième à l’arrivée de sa première
course. Ericsson, 8e, complète la folle journée de l'écurie
suisse.
Qui donc, cette année, pourrait s'ajouter à cette liste d'exploits
? On pense aux pilotes Haas (Gutierrez et Grosjean), aux Manor
(Wehrlein et Haryanto), à Palmer sur la Renault voir une nouvelle
fois aux Sauber. Ou qui sait même une McLaren ! Rendez-vous
dimanche pour savoir ce que Melbourne nous aura encore réservé
cette année.


