F1 - Les équipes rejettent les ravitaillements

Les équipes ont rejeté l'idée d'un retour des ravitaillements à l'unanimité. Elles n'ont en revanche pas trouvé d'accord sur l'utilisation des pneus en 2016.
Suite à la dernière réunion du Groupe Stratégique, la FIA a annoncé le retour des ravitaillements pour la saison 2017. La mesure restait sujette à une validation des équipes mais elle était très critiquée.
Les patrons d'équipe se sont réunis pour discuter de la question avec Charlie Whiting, le directeur de course, ce jeudi à Montréal.
Selon AUTOSPORT et Motorsport.com, ils ont rejeté à l'unanimité la proposition d'un retour des ravitaillements.
Aucune bonne raison pour un retour
Une étude réalisée par les équipes a montré que lorsque les ravitaillements ont été supprimés, en 2010, les dépassements ont augmenté.
L'aspect financier est également en cause puisque le système de ravitaillement coûte très cher. Alors que les équipes cherchent à faire des économies, le retour des ravitaillements n'avait aucun sens.
Il aurait également ajouté un danger, surtout que la volonté était que les arrêts restent déterminés par le temps des changements de pneus. Cela aurait poussé à avoir un débit de ravitaillement près de trois fois plus rapide à celui en place jusqu'en 2009.
L'objectif de la proposition était d'avoir des monoplaces plus performantes puisqu'elles auraient été plus légères. Les équipes n'y voyant que des aspects négatifs, la mesure devrait être abandonnée lors de la prochaine réunion du Groupe Stratégique.
Pas de décision sur les pneus
Le Groupe Stratégique avait également décidé de laisser les équipes choisir leurs deux types de pneus sur chaque course dès la saison 2016, parmi les quatre proposés par Pirelli. C'est le manufacturier italien qui fait le choix actuellement, identique pour toutes les équipes.
D'après Motorsport.com, les équipes n'ont pas trouvé d'accord sur cette idée, suggérée par Force India. La situation semble même encore plus floue puisque Pirelli, Mercedes, Red Bull et McLaren auraient tous proposé des règlements différents.
Parmi les idées figurent la possibilité de passer à six composés par an, ce que prône Pirelli, de passer de deux à trois composés par Grand Prix, de ne plus imposer aux pilotes du top 10 de s'élancer avec les pneus qu'ils avaient pour leur meilleur tour en Q2, ou de laisser les équipes choisir leurs pneus uniquement sur quatre ou cinq courses par an.
Certaines de ces idées rendraient les stratégies encore plus difficiles à suivre, surtout avec trois composés par course ou avec un choix revenant aux équipes seulement sur certaines épreuves.