F1 - Le retour des ravitaillements reste incertain

Les ravitaillements ne reviendront en 2017 que si cette solution est jugée bonne pour le spectacle. Rien n'est définitif pour le moment.
Le Groupe Stratégique, réuni jeudi, a décidé de réintroduire les ravitaillements en 2017. Cet
élément peut ajouter du spectacle et favoriser la volonté de rendre
les monoplaces plus performantes.
« Il y a des gens (à la réunion) qui ont dit que c'est très
spectaculaire, » a déclaré Toto Wolff, le patron de Mercedes
Motorsport, à AUTOSPORT. « Ca veut aussi dire que les voitures
seront plus légères en course et donc qu'un pilote peut attaquer
plus, sans tuer les pneus avec le poids de la voiture. »
« Il y a eu un certain scepticisme parce qu'évidemment nous
avons interdit les ravitaillements il y a quelques années, et il y
a des inquiétudes sur le transport du matériel. »
Les ravitaillements ajoutent un aspect stratégique, sur la quantité
de carburant et le nombre d'arrêts. Depuis leur interdiction, il a
été nécessaire de jouer sur une dégradation rapide des pneus pour
conserver un élément de stratégie.
« Ca (les ravitaillements) rend la course un peu plus
imprévisible pour les supporters, ça signifie qu'on n'est pas
certain de ce qui va se passer, » précise Wolff.
Pas de décision définitive
La décision de réintroduire les ravitaillements doit encore être
validée par la Commission F1 et le Conseil Mondial de la FIA. En
attendant, les équipes vont étudier la viabilité de cette
solution.
« Nous nous sommes mis d'accord pour explorer le sujet et y
aller si nous le pouvons, tant que ça ne met pas en jeu le
spectacle sur les arrêts aux stands dans leur ensemble, »
indique Wolff.
Les ravitaillements entraînent également des coûts importants, pour
le matériel, et un danger supplémentaire. Lors des dernières années
où ils étaient autorisés, plusieurs pilotes sont partis trop tôt et
ont arraché les tuyaux. C'est arrivé à Christijan Albers à
Magny-Cours en 2007, à Felipe Massa à Singapour en 2008 et à Heikki
Kovalainen à Interlagos en 2009.


