Mini JCW vs Civic Type R vs GR Yaris vs S3 Sportback : le bal des "GTi" thermiques !
Mini Cooper JCW, Honda Civic Type R, Toyota GR Yaris et Audi S3 Sportback : oui, il existe encore des autos 100 % thermiques et au poids modéré qui marient toujours compacité et nervosité. Les verdicts de Sport Auto ?
Admettons, je suis un peu couillon. Je sais quand même qu’une
Mini de 231 ch n’est pas aussi performante qu’une Audi Quattro de
100 ch plus puissante. Inutile également de me préciser que compte
tenu de la fiscalité nauséabonde qui touche l’automobile sportive,
Toyota n’écoulera pas plus de GR Yaris Edition Ogier qu’il n’y a de
genou sur une jambe.
Enfin, rien ne sert d’envoyer des e-mails à la rédaction pour nous
alerter sur le fait que dynamiquement, une intégrale au format
lilliputien ne peut se comporter comme une traction surmotorisée.
On sait, merci. Pourquoi alors cet aréopage ?
Parce qu’il y a un peu plus d’un an , nous avions commis le même
genre d’exercice en disant adieu à la Mégane R.S., à la Classe A
45, à la GR86, au TT RS, à la GR Yaris et à la Golf R. Et nous nous
étions gourés, à hauteur de 50 % : contre toute attente, Toyota,
Volkswagen et AMG distribuent toujours leurs petites teignes. S’en
vend-il chez nous ?
C’est peu probable puisque pour accepter de mettre 140 000 € (malus
compris) dans une Yaris, il faut commencer à être légèrement
atteint. D’où la raison d’être des pages que vous tenez car,
atteints, nous le sommes à Sport
Auto.
Lucides également : ces voitures vont disparaître prochainement. Si
la volonté de proposer un véhicule de niche n’est pas feinte chez
ces quatre marques, la réalité économique est implacable :
développer ce genre de GTi des temps modernes réclame beaucoup
d’investissements que les ventes ridicules ne sauraient
combler.
Alors oui, la Mini John Cooper Works n’est pas aussi véloce que la
S3, la Type R est trop plantureuse à notre goût, la finition de la
Yaris laisse à désirer, mais tant pis : ce quatuor joue une
partition que les pouvoirs publics veulent mettre en sourdine.
Aucune n’est la sportive idéale, la chasseuse de chronos ni le
missile sol-sol ultime. Pourtant, chacune distille un véritable
plaisir dont on ne perçoit toujours pas en quoi il est
condamnable.
Honda Civic Type R : la référence
Il y a, aujourd’hui encore, des tractions vitaminées
recommandables. Et il y a la Civic Type R. Son style vous
semble trop ostentatoire ? A nous aussi. La foultitude de commandes
vous agace ? Tout pareil. Vous trouvez aberrant de dépenser plus de
110 000 € pour une voiture d’à peine 330 ch ?
Nous sommes d’accord, mais la japonaise n’y est pour rien. Ailleurs
que chez nous, elle a même le rapport performance/plaisir le plus
intéressant du marché, depuis la disparition de la Mégane R.S. Une
Golf GTI Clubsport rend une copie sérieuse, mais il suffit de
laisser la Honda prendre ses premières trajectoires pour comprendre
qu’elle est le Pulitzer des compactes.
Couplée à un autobloquant mécanique, la direction est à assistance
électrique. Neutre au point milieu, sans filtrage excessif, elle se
mue en tête chercheuse à mesure que le rythme augmente. Le virage
se referme : tant mieux !
La Type R n’est pas dirigée, elle est téléguidée. Son grand volant
en Alcantara assure préhension et montée en effort limpide.
Résumons : la Civic, c’est la 911 S/T des tractions avec une
aptitude à aller où il faut, quand il faut, presque avant que le
conducteur n’y ait songé. Ce n’est pas plaisant mais
euphorisant.
Certes, conduire la S3 (sa rivale la plus directe) au même rythme
est plus reposant, car si les deux autos partagent une suspension
pilotée (800 € pour l’Audi, de série pour la Honda), celle de
l’allemande permet d’envisager les départs en famille sans crainte
de divorce à destination.
Disons que l’amortissement, à savoir cette propension à freiner la
charge en appui, n’est pas la vertu première de la Type R, même
sans basculer dans les programmes les plus radicaux. Le mode +R est
à réserver aux sorties sur circuit tant il verrouille les
débattements. La piste, la Civic y semble prédestinée.
Les baquets rouges donnent l’impression d’être monté à bord d’une
F40, mais à l’inverse de la Ferrari, manier le pommeau de vitesses
en alu ne réclame ni poigne de bûcheron ni mollet de cycliste. La
direction ne mérite que des éloges, mais la transmission de la
Honda devrait être prise en exemple dans tous les bureaux d’études.
Il y a plus cher, plus robotisé, plus mal implanté, plus lent, plus
accrocheur.
Bref : il n’y a pas mieux sur le marché actuel de la transmission
manuelle, faisant jeu égal avec la 911 S/T, une fois encore.
Dommage qu’elle ne convole pas en justes noces avec un moteur plus
exubérant. Le K20C1 (et dix de der) est moins vigoureux que le 2 l
de l’Audi (25”5 au 1 000 m D.A. contre 23”7), ne sonne pas aussi
bien que lui, mais conserve un tempérament à la Honda, avec une
puissance maxi (329 ch à 6 500 tr/mn) proche du rupteur (7 000
tr/mn).
Le couple est assez généreux pour ne pas avoir à tomber un rapport
afin de dépasser, mais ce serait presque un crime de lèse-majesté
de ne pas le faire, tant le pommeau oblong n’attend que d’être
empoigné.
Toyota GR Yaris : petite, mais costaude
La GR Yaris, nous la connaissons
par cœur, et c’est chaque fois une délectation de se dire que c’est
Toyota, incarnation de l’automobile bien‑pensante, qui ose ce type
d’engin à contre-courant. Une citadine, une transmission
ultra-pointue, un 3 cylindres gavé d’hormones, des ailes de WRC, un
tarif exorbitant : la nipponne est un électron libre dans la
galaxie automobile.
Et cette Edition Ogier (200 unités) pousse le curseur encore plus
loin. 69 000 €, sans malus : ça fait cher les 280 ch. C’est 19 de
plus que la première mouture, lancée en 2020, et ce, grâce à une
pression d’injection accrue, à des soupapes renforcées, à des
pistons allégés, à des segments durcis et à un refroidissement
amélioré.
Cette teigne sous amphétamines, il n’y a pas que la presse qui
l’encense puisqu’il s’en est écoulé plus de 40 000 exemplaires dans
le monde, dont la moitié sur le Vieux Continent. Qu’apporte cette
version limitée Ogier ?
Du gris mat pour la carrosserie, un drapeau français sur la
calandre, des étriers bleus et un aileron en carbone. Surcoût par
rapport à une GR normale : plus de 21 400 €. Oups… Les modes Gravel
et Track de la transmission GR-Four sautent et laissent place à des
programmes Morizo (surnom d’Akio Toyoda, président de Toyota) et
Seb.
Le premier ouvre le différentiel central sur les freinages et rend
la poupe plus joyeuse. Le second répartit le couple à hauteur de
40/60 % en faveur de l’arrière, pour privilégier l’efficacité mais
pas la « pantouflardise ». Même si l’assise est abaissée de 25 mm
comparée à la première mouture, la Yaris sélectionne toujours ses
occupants en fonction de leur taille.
J’ai encore l’impression d’être installé sur un tabouret, le champ
de vision est amputé par le ciel de toit et le rétro central trop
imposant. Je pense que si vous mesurez plus de 1,90 m, cette WRC
homologuée n’est pas faite pour vous. Et ce sera une raison
supplémentaire de maudire Dame Nature car cette voiture est un
élixir de jouvence.
Les longs trajets, très peu pour elle. La commande de boîte est
presque aussi rapide que dans la Civic et distille cette sensation
immédiate de dompter une petite furie. Dommage que la planche de
bord très verticale et envahissante demeure monopolisée par des
plastiques durs et une instrumentation pas toujours claire.
Pour la polyvalence, il faudra également choisir un autre cheval.
Même la Mini est plus logeable que cette Yaris, les occupants
arrière n’ayant pour seul et unique décor que le dossier massif à
quelques centimètres de leur museau.
La Yaris est une citadine appréciée des automobilistes en pleine
crise de conscience écologique, la GR est une danseuse de samba
sous cocaïne, surtout si le nouveau mode Morizo est activé.
J’évoquais ce plaisir simple mais condamnable (a priori) qui
consiste à se divertir au volant d’une auto agile et performante.
Nous baignons dedans avec la Toy’.
Les décélérations en appui se muent en déhanchés. Alors, qu’importe
que le 3 cylindres turbo, à la sonorité originale mais assez
désagréable, ne donne pas l’impression de développer tous ses 280
ch. Peu importe que les mouvements de caisse soient encore trop
présents. Peu importe que la direction ne soit pas aussi tranchante
que sur la Type R.
Peu importe, car la GR Yaris n’a été pensée que pour une chose :
vous faire toucher du doigt des sensations en principe réservées
aux pilotes patentés. Et elle y arrive.
Audi S3 Sportback : apparences trompeuses
Nous avons hésité à l’intégrer à ce sujet : la S3 détonne au
milieu des trois autres. Dans cette livrée Bleu Ascari façon
gendarmerie, l’Audi n’a ni stickers sur les flancs, ni aileron de
toit, ni prise d’air sur le capot, ni… grand‑chose.
A part ces quatre sorties rondes Akrapovic (5 000 €) qui crépitent
au lever de pied. Plutôt fin de braises, le crépitement, que grand
bûcher. La S3 est une bourgeoise, et
l’ouverture des portières confirme que l’ambiance n’a rien à voir
avec les trois autres. Ni la finition d’ailleurs, presque deux
crans au -dessus de tout le reste.
Evidemment, les placages laqués noirs, les écrans à la définition
superbe, les surpiqûres parfaites, tout ça se paie au prix fort :
63 000 €. Auxquels s’ajoutent 70 000 € de malus. On marche sur la
tête, mais est -il plus incongru de débourser 133 000 € (hors
options) pour une compacte B.C.B.G. extrêmement performante (0 à
100 km/h en 4”7) que 139 000 € pour une GR Yaris Ogier ?Ce n’est
pas comparable, objecteront les deux camps. Mais ce n’est pas si
sûr, car sous ses airs bien sous tous rapports, la S3 est une auto
séduisante. Pas sur le plan acoustique, c’est vrai, même si le
timbre émanant des tuyères émeut davantage que celui provenant de
la triplette de la Type R.
Avec sa gestion de turbo peaufinée (une précharge limite le lag),
la S3 décanille fort, vite et longtemps, avec une allonge
appréciable. Je préfère le tempérament du 2 l japonais, plus
volontaire dans les tours, mais il faut reconnaître que le punch
quasi instantané de l’EA888 (qu’on retrouve aussi dans les Golf GTI
et R) permet de tenir en respect quelques prétentieux.
La S -tronic ne claque pas, mais Audi a bossé pour que
l’engrènement soit plus prompt à mi et forte charge, grâce
notamment à une pression plus importante sur les embrayages. Est
-ce plus rapide qu’avant ? Mouais… On regrette que les palettes
soient toujours si petites et en plastique, mais ce grief est vite
oublié.
La S3 ne serait -elle pas le « daily » parfait ? Sa suspension
adaptative (800 €) s’accommode autant d’une conduite rythmée que
d’une utilisation plus familiale. Il y a chez l’Audi un côté
docteur Jekyll et mister Hyde qui me séduit. Elégante, raffinée et
technologique, l’allemande est également plus communicative qu’une
Golf GTI, avec cette transmission Quattro efficace et qui sait
dévergonder la sage compacte au besoin, même s’il n’y a pas le
caractère survireur d’une Mégane R.S. ou d’une A 45 AMG.
Dans le nouveau programme Dynamic Plus, l’autobloquant piloté
arrière Torque Splitter renvoie le plus de couple admissible sur la
roue extérieure, afin d’accentuer le phénomène de pivot. Il se
compose de deux embrayages multidisques pilotés qui s’ouvrent plus
ou moins en fonction de l’angle du volant, de la vitesse des roues
ou de la position de l’accélérateur.
Associé au système XDS (intervention des plaquettes de frein pour
augmenter le lacet), l’effet est sensible, et la S3 réussit à
cumuler motricité sans faille (jantes optionnelles de 19 pouces à 2
150 €) et agilité. A assistance électrique, la direction n’offre
pas le même ressenti naturel que celle de la Honda, mais sa
réactivité est appréciable.
Mini John Cooper Works : en voie d’extinction
La John Cooper Works est la moins véloce du lot. La plus
inconfortable aussi, avec la Civic. Finition perfectible, faible
polyvalence problématique, motricité compliquée : les griefs sont
nombreux… mais pas nouveaux.
Avec le recul, ça fait des années que nous tirons, moi le premier,
à boulets rouges sur la plus extravertie des Mini. Et
il est toujours impossible de la détester. S’installer à bord de
l’anglaise demeure source de satisfaction.
On y découvre une habitabilité étonnante déjà, et des choix
esthétiques forts, à l’instar de cet écran rond de 24 cm ou bien de
ces garnitures en tissu façon jonc de mer, idéales pour se poncer
la corne des pieds. Alors que la Yaris vous fait conduire sur un
escabeau, la JCW a compris que plus on est près du sol, plus on a
de sensations.
Qu’est-ce qui différencie une Cooper S d’une JCW ? Pas grand-chose,
d’autant que la première peut se parer du même kit carrosserie que
la seconde. Le meilleur moyen de les distinguer : la sortie
d’échappement unique, réservée à la JCW. La puissance du 4
cylindres turbo est portée à 231 ch (204 sur la Cooper S), et le
couple pointe à quasi 40 mkg.
La Mini n’a jamais su digérer, sur son seul train avant, la fougue
de sa mécanique, et cette génération ne fait pas exception. Sur le
mouillé, il faut être patient avant d’écraser sans arrière -pensée.
L’absence d’autobloquant mécanique fait perdre de précieuses
secondes en appui. L’amortissement de la JCW est piloté de façon
mécano -hydraulique.
Une soupape vient réguler le flux en fonction de la fréquence de
l’amortisseur. Le système est probant (la garde au sol est réduite
de 15 mm par rapport à une Mini normale) et le roulis bien
combattu, à condition de ne pas faire de piste.
Hélas, la JCW n’est plus le poids plume caractériel que nous avons
connu. 1 355 kg : il n’y a même pas l’excuse de l’hybridation pour
justifier cet embonpoint. L’inscription à la corde n’a plus le côté
incisif des précédentes générations, et pourtant la Mini a gardé un
équilibre maison.
Sans transformer chaque lever de pied en séance de glisse, la JCW
initie son conducteur aux joies du contrebraquage. Pas de butée,
mais un sixième de volant est souvent nécessaire pour rectifier la
trajectoire lorsqu’on pousse la Mini hors de ses limites.
L’essentiel est donc conservé. A défaut de rigueur et de
performance, la JCW distille toujours ce plaisir immédiat. Le 2 l
est hélas trop muselé, et la tessiture artificielle émise par les
haut-parleurs n’arrange rien. Il est loin, le temps où cette
citadine alarmait tout le quartier au son de ses pétarades.
Si les performances mesurées sont conformes aux valeurs officielles
(0 à 100 km/h en 6”1), les 38,7 mkg déboulent de façon peu
disciplinée en appui. La boîte à double embrayage aurait mérité une
gestion plus sportive. Mini loue sa douceur, mais nous regrettons
ce caractère trop lisse et des passages trop lents.
Quitte à avoir une robotisée, autant sentir les rapports, non ? Une
fois n’est pas coutume, la Mini est la moins coûteuse des quatre
autos. Ses faibles émissions de CO 2 lui évitent le super-malus. Si
elle est trois fois moins chère qu’une GR Yaris Ogier, je peux vous
garantir qu’elle n’est pas trois fois moins bien à conduire…
L'avis de Sylvain Vétaux ?
Pas de gagnante aujourd’hui, mais quatre façons de ressentir un plaisir en voie de disparition. Si la Mini est la moins performante, son comportement agile la rend attachante. L’Audi est une diablesse en robe de nonne, et la Yaris une WRC avec une plaque d’immatriculation. Quant à la Type R, sa transmission et son pouvoir directionnel sont au-dessus du lot.
Fiches techniques
Audi S3 Sportback
- Moteur : 4 en ligne, turbo, 16 S
- Cylindrée : 1 984 cm3
- Puissance maxi : 333 ch à 5 600 tr/mn
- Couple maxi : 42,8 mkg à 2 100 tr/mn
- Transmission : intégrale, 7 rapports à double embrayage
- Antipatinage : de série, déconnectable
- Autobloquant : central + AR piloté
- Poids annoncé/contrôlé : 1 535/1 554 kg
- L - l - h : 4 351 - 1 816 - 1 438 mm
- Empattement : 2 630 mm
- Pneus : 235/35 R 19
- Réservoir : 55 l
- Prix de base : 63 000 €
- Prix des options/malus : 14 670/70 000 €
- Prix du modèle essayé : 147 670 €
Honda Civic Type R
- Moteur : 4 en ligne, turbo, 16 S
- Cylindrée : 1 996 cm3
- Puissance maxi : 329 ch à 6 500 tr/mn
- Couple maxi : 42,8 mkg à 2 400 tr/mn
- Transmission : roues AV, 6 rapports manuels
- Antipatinage : de série, déconnectable
- Autobloquant : mécanique de série
- Poids annoncé/contrôlé : 1 429/1 429,5 kg
- L - l - h : 4 594 - 1 890 - 1 407 mm
- Empattement : 2 735 mm
- Pneus : 265/30 R 19
- Réservoir : 44 l
- Prix de base : 57 220 €
- Prix des options/malus : 4 260/48 901 €
- Prix du modèle essayé : 110 381 €
Mini Cooper JCW
- Moteur : 4 en ligne, turbo, 16 S
- Cylindrée : 1 998 cm3
- Puissance maxi : 231 ch à 5 000 tr/mn
- Couple maxi : 38,7 mkg à 1 500 tr/mn
- Transmission : roues AV, 7 rapports à double embrayage
- Antipatinage : de série, déconnectable
- Autobloquant : non
- Poids annoncé/contrôlé : 1 330/1 355 kg
- L - l - h : 3 876 - 1 744 - 1 452 mm
- Empattement : 2 495 mm
- Pneus : 215/45 R 17
- Réservoir : 44 l
- Prix de base : 39 850 €
- Prix des options/malus : 1 105/2 918 €
- Prix du modèle essayé : 43 873 €
Toyota GR Yaris Edition Ogier
- Moteur : 3 en ligne, turbo, 12 S
- Cylindrée : 1 618 cm3
- Puissance maxi : 280 ch à 6 500 tr/mn
- Couple maxi : 39 mkg à 3 000 tr/mn
- Transmission : intégrale, 6 rapports manuels
- Antipatinage : de série, déconnectable
- Autobloquant : mécanique de série
- Poids annoncé/contrôlé : 1 280/1 308 kg
- L - l - h : 3 995 - 1 805 - 1 455 mm
- Empattement : 2 560 mm
- Pneus : 225/40 R 18
- Réservoir : 50 l
- Prix de base : 69 000 €
- Prix des options/malus : 0/70 000 €
- Prix du modèle essayé : 139 000 €
Retrouvez notre essai comparatif entre les Mini Cooper JCW, Honda Civic Type R, Toyota GR Yaris et Audi S3 Sportback dans le Sport Auto n°763 du 25/07/2025.


