À 74 ans, il vit toujours sa passion au volant d’une Renault Clio V6
À 74 ans, le Britannique Martin Hassett continue de rouler en Renault Clio V6 à moteur central, produite à moins de 3 000 exemplaires.
À 74 ans, Martin Hassett roule toujours en Renault Clio V6. Ce Britannique assume un goût prononcé pour les autos atypiques, raconte-t-il : "J'aime les choses rares et inhabituelles, mon père n'a jamais conduit, donc je n'ai aucun désir de posséder quoi que ce soit de son époque. Au lieu de cela, j'aime les choses inhabituelles, comme les Alfa Romeo SZ et les véhicules à faible production."
Renault Clio V6 : une rare sportive à moteur central

À côté, son garage abrite une Mazda RX-7 japonaise. "Mon
autre voiture est une Mazda RX-7 de 1997 – qui, soit dit en
passant, consomme à peine d'huile. On m'a dit que je ne la conduis
pas assez fort ! La Clio a beaucoup de puissance mais devient
nerveuse à la limite”, sourit-il.
Produite à moins de 3 000 exemplaires, la Clio V6 le fascine.
"Renault avait cette idée folle de faire une Clio V6 à moteur
central mais n'avait pas le temps de le faire correctement,".
"Donc le projet a été confié à TWR. Ils ont dû précipiter les
voitures dans les showrooms, car la Clio était sur le point d'avoir
le facelift de la Phase 2 et Renault devait mettre la Phase 1 sur
le marché avant qu'il ne soit trop tard. Donc la Phase 1 était
sous-développée, pour le dire poliment."
Pourquoi il a choisi la Clio V6 Phase 2 ?
Il détaille les différences de châssis. "Le moteur tout en
aluminium de 3,0 litres de la Phase 1 produit 227 ch, mais la
voiture avait la réputation de vous projeter dans les haies.
C'était vraiment difficile à conduire. Donc pour la Phase 2,
Renault a travaillé sur le châssis. Il a un empattement plus long,
croyez-le ou non, pour aider à améliorer la maniabilité, plus il a
une voie plus large, un sous-châssis arrière redessiné et des roues
plus grandes. Le moteur produit également 252 ch, ce qui n'est pas
mal pour un moteur atmosphérique. Très peu de choses sont
interchangeables entre les deux Phases."
Sa Clio V6 Phase 2 de 2004
affiche à peine 33 000 miles et roule environ 1 000 miles par an,
révisée chaque année chez un spécialiste et jamais sortie sous la
pluie. Il dit éviter "de faire des folies avec la Clio sur les
routes de campagne, le gars qui la possédait alors faisait faire
des travaux dessus," dit Martin. "J'ai entendu dire
qu'elle était à vendre, alors je suis allé la voir et l'essayer et
j'ai pensé ‘Je vais la prendre’. Je ne l'ai jamais rencontré, car
il était à l'hôpital." Il a payé 27 000 £, environ 31 600 €,
et l'assure aujourd'hui pour 50 000 £, soit près de 58 500 €.
"Je ne l'ai pas achetée pour sa valeur d'investissement, mais
je suis content qu'elle ne m'ait pas fait perdre d'argent."
"J'ai 74 ans maintenant, mais je continuerai à la conduire
aussi longtemps que je le pourrai."
En définitive, la Renault Clio V6 incarne
parfaitement la vision automobile de Martin
Hassett : une passion pour les voitures audacieuses,
imparfaites peut-être, mais profondément attachantes. Plus qu’un
simple objet de collection, sa Clio V6 Phase 2
reste une machine à sensations qu’il continue de faire vivre avec
respect et discernement. À 74 ans, loin de céder à la
nostalgie ou à la spéculation,
Martin rappelle qu’une voiture d’exception trouve
avant tout sa raison d’être sur la route, entre les mains de ceux
qui savent apprécier son caractère unique.


