Trois questions à Sébastien Loeb

Publié le 13 avril 2004 à 14:34

Si une victoire est possible pour l'alsacien ce week-end, son principal objectif est de finir le rallye...
En dépit des soixante heures de voyage aller-retour, on vous sent heureux de retrouver la Nouvelle-Zélande…
En effet. Dès ma première visite, en 2002, j'ai aimé l'espace de ce pays net, vert, et surtout ses spéciales. Rapides et sinueuses, elles ne font pas souffrir la voiture. Au niveau du pilotage, des sensations au volant, c'est un must, un de mes rallyes préférés. L'an dernier, c'est ici que j'ai pu pour la première fois comparer mes temps sur la terre à ceux de Colin et Carlos. Et j'ai eu la satisfaction de constater que j'étais dans leur rythme. L'équipe technique avait bien travaillé dans cette épreuve que nous découvrions et ma quatrième place m'avait enchanté.
Un an après votre première "perf" hors-asphalte, beaucoup de paramètres ont évolué…
Absolument ! A commencer par mon pilotage. L'an passé, je ne roulais pas aussi 'propre' qu'aujourd'hui. Je me souviens que Guy Fréquelin me décrivait les passages de Marcus Grönholm et Markko Märtin, beaucoup moins amples que les miens. Je me laissais embarquer dans de jolis dérapages, maintenant j'ai gagné en efficacité. Dans le même temps, ma Xsara a énormément progressé. Les dernières avancées, acquises avec l'homologation du 1er avril ne transfigurent pas la voiture. Au niveau où nous sommes, on ne peut plus progresser que par petites touches. Néanmoins ce travail paie. On a le sentiment, ténu mais réel, que la voiture est "mieux", et le chronomètre le confirme…
Une première victoire sur la terre, en Nouvelle Zélande, cela aurait de l'allure…
Incontestablement… On peut en rêver, mais mieux vaut analyser les choses sans s'emballer. La première étape est nouvelle pour tous, cela me convient. La deuxième est identique à l'an dernier, cela me va aussi. Par contre, les trois chronos de l'étape dominicale étaient absents l'an dernier. Je les ai reconnus en 2002, mais je ne les ai pas parcourus en course. Autre point d'interrogation, le système "1000 Pistes".
Je ne vois pas ce qu'il peut apporter, sinon des journées plus longues pour un kilométrage de spéciales identique. De plus, cela ne sera peut-être pas évident de sortir psychologiquement de la course le temps de la boucle de recos, et de se reconcentrer ensuite. A voir ! Pour conclure, en prenant en compte notre niveau de performance au Mexique, intéressant puisque c'était un rallye très varié, je ne cacherai pas que j'espère être dans le coup et me battre pour la gagne… tout en gardant à l'esprit la nécessité de terminer !
D'aprés un communiqué Citroën Sport

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