Trois questions à Jarno Trulli
Dans quel état d’esprit abordez-vous cette quatrième saison chez Toyota ?
C’est important de travailler dans la continuité. Je suis content de rester dans l’équipe car elle a un gros potentiel. Je suis toujours confiant en ce potentiel. Je suis sûr que nous ferons de bonnes choses tout comme nous en avons fait en 2005.
Quels espoirs suscite cette Toyota TF108 ?
Pour l’instant, je ne l’ai pas encore conduite. C’est une période où –heureusement- tous les espoirs sont permis. L’équipe a beaucoup travaillé. Un gros travail a été réalisé sur le plan aérodynamique avec des pontons beaucoup plus petits et un écoulement de l’air revu sous la voiture avec de nouveaux barge—boards. De plus, la suspension avant a, elle aussi été revu et devrait permettre de mieux exploiter les pneus que nous avions du mal à monter en température l’année passée.
L’une des nouveautés de la saison est la suppression de l’anti-patinage, qu’en pensez-vous ?
J’y suis très favorable même si je pense que cela ne changera pas beaucoup la donne. Il faudra un peu plus de feeling et nous devrons un petit peu modifier notre pilotage. En ce qui me concerne, je vois un avantage supplémentaire à cette suppression. L’an passé, notre système de départ automatisé était perfectible. J’ai perdu beaucoup de positions au départ. Cette année, nous en souffrirons moins. En revanche, cet abandon de l’anti-patinage risque de poser un problème sous la pluie. Il faudra être beaucoup moins agressif.