Jarno Trulli superstar en Sardaigne
Le deuxième Grand Prix de Cagliari s'est déroulé le week-end
dernier au centre du capital sarde. Au rendez-vous, un petit plus
pour les fans : la Renault R23B en action, avec un certain Jarno
Trulli au volant.
La presse locale décrit l'événement sportif comme le "Monaco
italien". Pilotes de F3000 et F3 se sont affrontés sur ce tracé
urbain, étroit et piégeux, traquant les dixièmes de seconde en vue
de la course du dimanche. Soudain, dans la torpeur de la pause
déjeuner du samedi, un rugissement caractéristique a déchiré le
silence. Aigu, agressif, plein. L'attention s'est alors focalisée
sur la voie des stands où, lentement, une monoplace bleue et jaune
s'est ébrouée et a pris la direction du circuit, traçant sa route
entre les rails de sécurité. La R23B était en action. Les montées
en régime se répondaient avec l'écho, entre les immeubles. Le
spectacle pouvait commencer : essais de départ, concours de
patinage, appréciation d'une F1 lancée à pleine vitesse.
"Pas de doute, c'est étroit !", plaisantait Jarno après quelques
tours, "Cela dit, je suis parvenu à passer la cinquième vitesse."
L'Italien a effectué deux démonstrations samedi, dévoilant toute
une palette de situations propres à la F1 : ravitaillements,
départs, ronds sur l'asphalte dans un nuage de fumée bleue
Il a
donné une autre représentation le dimanche, tout aussi
spectaculaire. "Je suis très heureux d'être à Cagliari et de
pouvoir montrer au public de la Sardaigne de quoi une F1 est
capable. Cet événement est fantastique. D'habitude, c'est le public
qui se déplace vers nous. Cette année, avec Renault, nous avons
essayé d'inverser la tendance et d'apporter la F1 dans des zones
nouvelles. Les fans adorent !"
Les rues étroites ne sont pas étrangères à Jarno. Elles lui ont
rappelé le début de sa carrière. "Lorsque je courais en karting, il
nous fallait apprendre un nouveau circuit urbain chaque semaine.
Cela vous apprend à ne pas commettre d'erreurs, et à savoir de
quelle manière le comportement d'une voiture évolue pendant un
week-end. En F1, bien sûr, nous avons Monaco, et les pilotes
adorent : leur coup de voulant peut en effet faire la différence
sur cette piste."
Après une saison éprouvante, les esprits se concentrent déjà sur
2004. Un hiver fait de dur labeur attend Jarno, qui doit être au
meilleur de sa forme dès le mois de mars prochain. "Le championnat
2003 a été excellent pour nous mais il nous faut encore
progresser", conclut Jarno, "Nous gardons les pieds sur terre, mais
je suis optimiste quant à nos chances pour la saison
prochaine."
D'aprés RenaultF1,


